Le service évangélique des malades (SEM) : la visite des malades à domicile — Diocèse de Sens & Auxerre

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Le service évangélique des malades (SEM) : la visite des malades à domicile

"J’étais malade et vous m’avez visité", Mt 25, 36

Avec les temps d’hospitalisation de plus en plus courts, le maintien des malades à domicile qui se généralise, la présence des visiteurs de malade dans nos communes sera grandissante. Ne négligeons pas non plus les paroissiens qui ont fréquenté nos communautés et sont à l'écart parce que l'âge fait qu'ils ne sortent plus de chez eux.
Les malades tiennent une place privilégiée dans l’Église. C’est pourquoi les paroisses sont invitées à prendre des initiatives pour qu’ils ne soient ni isolés, ni oubliés, mais restent présents à la vie de la communauté.

Porter la communion est un geste de foi et d’amour fraternel envers un frère ou une sœur ne pouvant se déplacer pour l‘eucharistie dominicale. Ce geste se fait toujours en lien avec la communauté paroissiale : appelés et envoyés par l’Église.

Des chrétiens visitent d’autres chrétiens

 

C’est bien ce que veulent faire ceux qui sont attentifs aux malades de nos communautés ou aux personnes que l’âge ou la fragilité momentanée de la santé tiennent à l’écart de nos messes dominicales. Ils agissent dans le cadre du S.E.M (Service évangélique des malades). On les appelle aussi “christophores”.

C’est le lien avec l’eucharistie et tout autant avec la communauté, que les christophores servent. “La participation la plus parfaite à la célébration eucharistique consiste à recevoir la communion sacramentelle au cours de la Messe. [...] Cependant, il convient que les fidèles empêchés d’assister à la célébration eucharistique de la communauté soient fréquemment réconfortés par l’eucharistie, et qu’ainsi ils se sentent unis non seulement au sacrifice du Seigneur, mais aussi à cette communauté et soutenus par l’amour de leurs frères”.

Le service des malades est à voir comme un service d’Église et pas seulement comme un acte de générosité. Mais le souci qu’un prêtre ou une ÉAP peuvent en avoir, rappelle cette dimension du service communautaire. Il encourage également une “stabilité” de ce service. En effet, les visiteurs ont souvent des liens de parenté avec le malade… et leur service cesse lorsque la personne décède… La formation est gage de stabilité par l’approfondissement proposé. On comprend alors que cette mission n’est jamais finie.

L’action en équipe est toujours judicieuse : être l’Église, “envoyés deux par deux”, pour éviter les interruptions de visite lors des vacances, pour former d’autres bénévoles, pour se transmettre la connaissance ou l’identité des malades.

Paroisse Saint-Robert en Tonnerrois
Extraits d’un article paru dans Église dans l’Yonne - ÉDY n°1, janvier 2020, p. 10

 

Si vous voulez faire partie d’une équipe de visiteurs et assurer un service évangélique, adressez-vous à votre paroisse.

 

Des outils

  • Dans la dynamique de “Diaconia 2013”, les services diocésains de la Solidarité et de la pastorale de la Santé ont travaillé ensemble sur le thème “Porter la communion”. Cette démarche commune s'est matérialisée par la création d’une fiche pratique en septembre 2013. Ce trois volets a servi de point de départ pour une nouvelle frise “Porter la communion" dans la collection “La foi... simplement”, éditée en mai 2023, pour accompagner les “christophores” dans leur engagement.

 

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