Dans notre prière — Diocèse de Sens & Auxerre

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Dans notre prière

Frère Angelico, José Surchamp, abbaye de la Pierre-qui-Vire.

Le frère Angelico, José Surchamp, a rendu son dernier souffle à Dieu, le jeudi matin 1er mars 2018, à l’hôpital d’Avallon.

José Surchamp est né le 23 juin 1924 à Troyes (Aube) dernier de six enfants. Son père, inspecteur des eaux et forêts, est un écrivain régionaliste connu sous le pseudonyme de Jean Nesmy. José suit sa formation secondaire au Collège Urbain IV puis au lycée. Pensant se faire religieux, il étudie l’art durant une année. Il passe un mois auprès du sculpteur Henri Charlier.

Le 8 septembre 1942, il opte pour la Pierre-qui-Vire où vit déjà son frère Claude. Le 2 octobre 1942, il est reçu au noviciat sous le nom de frère Angelico. Un stage auprès du peintre cubiste Albert Gleizes, en août 1946, le marque profondément dans son désir d’unifier vie monastique et recherche picturale. Il fait profession solennelle le 5 octobre 1947 et est ordonné prêtre le 22 mai 1948. De l’Atelier du Cœur Meurtry qu’il initie avec les frères Eloi Devaux et Yves Vitry sortent des créations d’œuvres liturgiques et des fresques.

Une exposition sur l’art sacré à Vézelay en juillet 1951 est le point de départ de « l’aven-ture Zodiaque », avec la Revue, puis en 1953 avec les éditions de livres d’art. Sous la direction du f. Angelico, les ouvrages sur l’art roman sont édités et imprimés par les frères. Lui-même assure en partie les photographies de nombreux livres, ainsi que la chronique musicale de la revue. Il tisse alors de nombreux liens avec des artistes ainsi qu’avec des maisons d’édition étrangères.

En 1995, il laisse sa charge de directeur des éditions. En 1997, il devient aumônier des bénédictines à St Julien l’Ars, avant leur transfert à Prailles, puis des bénédictines de Venières, près de Tournus. De retour « à la maison », en 2013, il reprend très simplement sa place parmi nous, avant de gagner l’infirmerie.  

Artiste et moine, f. Angelico a cherché à unifier sa vie, non sans tension lors des évolu-tions de la liturgie après le Concile. Son regard pétillant et malicieux laissait entrevoir sa forte personnalité, et son sourire accueillant, sa simplicité ainsi que sa belle confiance en Dieu.       

Nous nous réunirons auprès de notre frère afin de prier pour lui, dans l’espérance de la Résurrection, au cours de l’eucharistie le mardi 6 mars à 11 heures.

Il sera inhumé dans le cimetière du monastère à la suite de la célébration.

Père Luc CORNUAU, Abbé

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