Assemblée plénière de novembre 2021 - retour — Diocèse de Sens & Auxerre

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Assemblée plénière de novembre 2021 - retour

La Conférence des évêques de France est constituée de l’ensemble des évêques et cardinaux de France. Elle se réunit deux fois par an en Assemblée plénière. À l’automne 2021, elle a eu lieu du 2 au 8 novembre. [MAJ 2 décembre 2021]

Clôture de l'Assemblée plénière

Suite au rapport de la CIASE

Séquence "Tout est lié" : Clameurs des pauvres

Témoignage de Mme Bernadette Daguin, déléguée diocésaine à la promotion de l’écologie intégrale

L’Assemblée fut également marquée par la séquence liée aux enjeux écologiques et à cette interrogation “Comment articuler les deux problématiques : clameur de la Terre et clameur des pauvres”. Une centaine de délégués diocésains étaient invités, de nombreuses associations et des personnes en précarité, dont la parole a été le centre et le moteur des échanges. Les quelque 450 personnes que nous étions, avons écouté, partagé, échangé. Une belle illustration de cette marche commune à laquelle nous sommes tous invités avec le Synode sur la synodalité.

Les trois demi-journées consacrées à l’encyclique Laudato si’ auxquelles j’étais conviée par Mgr Hervé Giraud, ont été denses, un peu courtes.

Il y avait dans toutes les initiatives présentées une immense créativité pour essayer de trouver des chemins de fraternité qui puisent leur source à la lumière de l’Évangile et de Laudato si’. Elles tentent de répondre aux problèmes qui mêlent respect de la nature, dignité de la personne, respect et accueil de l’autre, solidarité et sont de véritables laboratoires d’écologie intégrale et du vivre ensemble.

Ce qui a été insufflé, c’est bien un esprit différent, une manière différente de penser… Les graines sont semées, à nous de les faire germer là où nous sommes, tout en gardant à l’esprit que nous n’avons pas à parler pour les personnes qui vivent la précarité. Ce fut l’occasion pour elles de nous rappeler à quel point elles sont les premières victimes de la crise écologique.

À nous de les écouter : elles ont tant à nous dire. Elles ont en germe une partie de la solution mais c’est ensemble, chacun avec ce que nous sommes, dans la bienveillance, que nous ferons route sur ce long chemin d’écologie intégrale où nous devons TOUS nous engager.

La parole de Benoît, membre du Chemin d’Espoir, m’apparaît comme une petite leçon de sagesse : “Quand tout le monde sera lié par amitié, ou par affection d’amour, ce monde pourra grandir et s’émerveiller. Si on freine la bienveillance envers l’autre, on bloque son futur, l’harmonie, la merveille que Dieu nous prépare”.

Elle nous amène à méditer cette question : qu’est-ce-qui nous lie, marcher ensemble ? Ou faut-il être relié pour marcher ensemble ?

Témoignage paru dans la revue Église dans l'Yonne de décembre 2021

L'Assemblée plénière : présentation et programme

Prière pour les évêques

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