Lois de Bioéthique : La fin de vie et autres questions… — Le Puits d'Hiver

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Lois de Bioéthique : La fin de vie et autres questions…

Ce dimanche 17 juin 2018 se sont retrouvées quarante-cinq personnes au Puits d’hiver pour une conférence sur les lois bioéthique et la fin de vie avec le docteur Christophe Devaux, praticien hospitalier au CHU de Dijon en soins palliatifs.

A propos de la révision des lois de bioéthiques, soins palliatifs et la fin de vie

 

 

 

 

Bref rappel, selon l’OMS en 2002 : "Les soins palliatifs cherchent à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille, face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle, par la prévention et le soulagement de la souffrance, identifiée précocement et évaluée avec précision, ainsi que le traitement de la douleur et des autres problèmes physiques, psychologiques et spirituels qui lui sont liés."

 

 

 

Les soins palliatifs sont nés en France il ya une trentaine d’années, pour mieux prendre en compte les personnes souffrantes, âgées, fragiles, démunies. Au « y a plus grand-chose à faire » se substitue : "il ya quelque chose à faire" dans une société qui évolue  et donne la priorité à l’individu, la personne comme unique.

En 1986, les soins palliatifs sont reconnus par la loi ; en 2002, parait la loi sur les droits des malades, en 2005 la loi Léonetti.

Cette loi stipule qu’il ne faut pas poursuivre des soins qui sont inadaptés, que le médecin doit chercher ce que le malade souhaite, que le patient a le droit de refuser le traitement qu’on lui propose ( primauté du droit du patient),reconnait le principe du double effet ( antidouleurs et somnolence)

En 2016, la loi Clayes Léonetti précise la place du médecin traitant, rappelle qu’il faut tenir compte de l’avis du patient et lui expliquer ce qui va se passer ( notamment en terme de soulagement), définit le droit et les circonstances à pouvoir bénéficier d’une sédation profonde et continue jusqu’au décès, après une décision médicale  collégiale.

Nous avons aussi abordé la question de la personne de confiance et la question des directives anticipées à rédiger et qui semblent difficile à écrire de façon claire et précise sans une aide d’un professionnel de santé.

Les autres sujets actuels sur la bioéthique, qui sont liés aux progrès considérables des sciences, n’ont pu être abordés sur ce temps trop court. Nous avons compris qu’ils nous interrogent sur une société où il serait possible  de dépasser nombre de limites qui s’imposent à nous aujourd’hui et nous interrogent sur la question du sens. 

                      Philippe S.-C.