Départ des Soeurs — 18. Paroisse Sainte-Reine - Auxerre Val de Baulche

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Départ des Soeurs

Le 12 août la paroisse leur a rendu hommage pour leur si importante présence à nos côtés

Paroles de Hugues Guinot - curé

Durant de longues années, les Filles de Notre-Dame du Sacré-Cœur d’Issoudun se sont succédées dans les quartiers des Hauts d’Auxerre. La communauté présente aux Brichères (sœurs Marie-Sylvia, Agnès et Solange) a définitivement quitté Auxerre le 14 août aux aurores. Dimanche 12, en présence de sœur Raymonde, supérieure provinciale, la communauté chrétienne leur a rendu hommage, par des applaudissements à la fin de la messe, un pot de l’amitié puis un repas partagé à la salle paroissiale des Brichères. Grand merci à nos sœurs de la part de la paroisse Sainte-Reine, et de tout le diocèse, pour tant d’année de témoignage et de dévouement auprès de tous, en particulier des plus pauvres.

Des fonds ont été collectés, qui seront consacré à une école de leur institut, au Burkina-Faso.    (P. Hugues Guinot )    

                    

 

Témoignage de soeur Sylvia      

                                                               Au-revoir et Merci!

Oui, nous voilà sur le départ, après tant d’années passées dans ce Diocèse de Sens-Auxerre, où nous avons vécu bien des choses ensemble, dans la simplicité et la fraternité.

La première insertion de notre Congrégation à Auxerre a eu lieu de 1943 à 1951. Certaines d’entre nous, Ames Vaillantes dans les années quarante, évoquent encore avec bonheur, les promenades, avec Soeur Marie-Simon, sur la colline des Hauts d’Auxerre où champs et petits bois faisaient le bonheur des enfants! Maintenant, maisons et immeubles ont remplacé ce lieu champêtre  et font partie de notre paroisse!

Les soeurs ont quitté Auxerre en 1951 pour y revenir dans les années 80, d’abord à la ZAC Saint Siméon, puis rue Michelet et les HLM de la Cité Sainte Geneviève jusqu’en 2010 où il nous a été propose de venir nous installer au presbytère de l’église Sainte Geneviève où nous vivons jusqu’à maintenant.

Au cours des années, la Mission a change de visage pour nous, en raison de notre âge et des problèmes de santé, mais nous avons beaucoup aimé ce qui nous a été demandé dans la Convention entre nous et la paroisse: “être des veilleuses” l’attention toute simple à ceux qui nous entourent, spécialement les plus défavorisés et ce partage, au jour le jour, des joies et des peines. Cela correspond tout-à-fait bien à notre charisme.

Notre Congrégation, appelée Filles de Notre-Dame du Sacré-Coeur a été fondée en 1874 par le Père Jules Chevalier, un prêtre du Berry, devant la misère de son temps d’abord pour l’évangélisation du Berry puis très vite avec l’ouverture à l’universel. Nous sommes plus connues sous le nom de “Soeurs d’Issoudun”.

Notre charisme nous appelle à être, personnellement et communautairement, Présences d’Eglise et Témoins de l’Amour miséricordieux et compatissant du Cœur de Jésus, avec Marie, Notre-Dame du Sacré-Cœur.

Il est évident que pour vivre ce charisme à l’extérieur, il nous faut d’abord le vivre profondément à l’intérieur de nos communautés. Ce qui nous semble important, c’est la vie communautaire, soutien pour la mission. C’est pourquoi nous aspirons à nous accueillir avec nos qualités, nos dons, notre savoir-faire, nos limites et nos pauvretés, en essayant de nous écouter et de nous soutenir, dans le respect de nos différences. Il nous semble important d’avoir les unes pour les autres, un regard et une attitude de bienveillance, de respect et de délicatesse, ce qui favorise l’harmonie de la vie communautaire, dans le souci de l’autre et de l’ensemble.

Nous avons essayé de vivre cela avec vous aussi et vous remercions vivement pour tout ce que nous avons vécu ensemble, pour tout ce que nous avons partagé !

Et puis, vous savez, Issoudun, ce n’est pas le bout du monde et il y a toujours moyen ce continuer à correspondre, à être proches ! Restons unis afin que, selon la devise de notre Congrégation : « Aimé soit partout le Cœur de Jésus !

 P.S : Quelques personnes ont souhaité faire un geste pour notre départ. Plutôt que des cadeaux personnels, nous préférerions que les dons puissent être versés en faveur de notre école au Burkina Faso, l'un des pays les plus pauvres d'Afrique