Édito du Père Thierry DEBACKER

« Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux » 
(Luc 6,36)

À quelques jours de la Journée mondiale des malades et de la fête de Notre Dame de Lourdes (le 11 février), nos pensées et nos prières rejoignent celles et ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur cœur. La maladie et la souffrance sont sans doute ce qu’il existe de plus difficile à expliquer, à supporter, que l’on soit croyant ou non…
Des hommes et des femmes consacrent une partie de leur vie, de leurs compétences et de leur énergie à trouver les moyens d’atténuer la souffrance, faute de pouvoir la supprimer. On ne remerciera jamais assez les chercheurs, les médecins, les infirmières, les aides-soignants et tous les « aidants » qui accompagnent les malades ou les personnes âgées jusqu’au dernier souffle. 
De belles choses se réalisent dans la discrétion et je pense spontanément à celles et ceux qui leur rendent visite dans les hôpitaux ou qui leur portent la communion sans oublier les bénévoles qui accompagnent les malades à Lourdes.
Toutes ces personnes ont un point commun : elles font le maximum pour rendre à ceux qui souffrent leur dignité. Elles sont témoins de la miséricorde de Dieu et répondent, par leurs actions, à l’invitation faite par Jésus : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux ».
La miséricorde est par excellence le nom de Dieu qui exprime sa nature non pas à la manière d’un sentiment occasionnel mais comme une force présente dans tout ce qu’il accomplit.
Dans son message pour la 30ème Journée mondiale des malades, le pape François « nous pousse à sortir de nous-mêmes pour aller vers nos frères et sœurs malades, nous ouvrir à leurs souffrances et reconnaître en eux l’image du Père versant sur leurs plaies l’huile de la consolation ».
Le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes, devant la grotte de Massabielle, l’Église se tient là, en présence de Marie. Et auprès de Marie, elle approfondit le sens de sa mission : entendre le cri des hommes et des femmes, comprendre leurs tristesses, essuyer toute larme et annoncer le Salut donné en Jésus-Christ.

Confions à Notre Dame nos malades et les familles qui les accompagnent !

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