Édito du Père Thierry Debacker
Curé de la Paroisse Saint-Germain d'Auxerre
Bonne année !
En ce début de janvier, je vous dis à tous : Bonne Année ! Je le dis au nom de l’Équipe d’Animation Paroissiale et en mon nom personnel. Je le dis avec affection et amitié, comme on dit « bonne année » à sa famille, à ses meilleurs amis, à ses collaborateurs.
C’est agréable de dire cela à ses amis, agréable et exigeant. Nous pourrions le formuler ainsi : « Ayons le courage de passer une bonne année ». Parfois, il faut s’obliger à la joie. Et puis, il faut avoir le courage de ne pas se tromper de bonheur. « Là où est ton trésor, là aussi est ton coeur ». Cette année encore, regardons où nous mettons notre cœur.
Enfin, un mot particulier pour vous à qui il faut encore un plus grand courage. Vous avez été éprouvés ... une maladie, un deuil, une séparation, un souci professionnel. Je souhaite à chacun et à chacune un rayon de lumière parce qu'au-delà de la grisaille perce toujours le soleil de la vie.
Bonne Année au monde ! Nombreuses sont les forces de mort qui assaillent le monde : guerres, violences, catastrophes naturelles, etc... Mais aussi, multiples et puissantes sont les forces de vie qui finissent toujours par l’emporter : fraternité, générosité, compassion, liberté. La vie finit souvent par triompher.
Dire bonne année au monde, c’est exigeant car la paix ne tombera pas du ciel ! Bien sûr, il faut la demander à Dieu, ouvrir les mains et le cœur pour la recevoir. Mais la paix et la justice passent par nos mains, passent par nos cœurs !
Tout le monde peut, ne serait-ce que le temps d’un regard, d’un sourire, d’une parole, se mettre en route pour construire un monde meilleur.
Dire bonne année au monde pour des chrétiens, c’est poser le défi de l’espérance, c’est rejoindre la puissance de la résurrection du Christ qui peut faire surgir la vie, même dans les décors de la mort !
Bonne Année à l’Église ! Nous souhaitons que notre Église diocésaine soit un signe de communion (cf : Synode), de fraternité et de paix, et qu’elle serve de repère pour tous celles et ceux qui cherchent leur chemin. L’Église doit être la Maison de la tendresse de Dieu. Mais pour le faire découvrir, est-ce possible sans les chrétiens qui vivent eux-mêmes cette tendresse pour leurs frères ?
Pour conclure, permettez-moi de reprendre à mon compte cette jolie phrase : « Plus important encore que d’ajouter une année à notre vie, c’est d’ajouter de la vie à notre année ».
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