Sortie des prêtres du diocèse à Beaune
Mardi 29 juin, nous fêtions les saints Pierre et Paul, les colonnes de l’Eglise de Rome. C’est un peu la fête des prêtres car, pour beaucoup, c’est l’anniversaire de leur ordination que l’on a coutume de célébrer dans beaucoup de diocèses aux alentours de cette date quand elle ne tombe pas un dimanche.
À cette occasion, notre Archevêque a proposé à tout le presbytérium de vivre ensemble une journée d’amitié. 25 d’entre nous ont répondu à cet appel, et, avec Mgr Giraud et le curé de Ouessant, ami du père Arnaud Montoux, nous avons pris le car pour Beaune.
Nous nous sommes tout d’abord rendus au sanctuaire de l’enfant Jésus où nous avons été accueilli par le père Yves Frot, curé de Beaune, et par les carmélites de l’enfant Jésus, une congrégation d’origine polonaise qui est chargée depuis peu d’une mission de prière et d’accueil.
Une jeune sœur mexicaine, pleine de dynamisme et non dénuée d’humour, nous a tout d’abord introduit à la spiritualité de l’enfant Jésus, devant sa statue qui est, avec celles de Prague et de Rome, l’une des trois seules vénérées sous ce vocable dans le monde. Mgr Giraud a ensuite présidé la messe en insistant dans son homélie sur la phrase de Jésus adressée à Pierre, « sur cette pierre je bâtirai mon Eglise et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle », phrase qu’il est utile de méditer dans la situation difficile que connait actuellement notre Eglise, et nous invite à la créativité pastorale.
Le père Frot nous a ensuite fait visiter les lieux, qui en sont en plein travaux de rénovation pour en faire un sanctuaire fonctionnel et accueillant. Le grand parc entièrement clos semble particulièrement bien adapté à des activités avec des jeunes.
Il était alors l’heure de déjeuner, et les sœurs nous avaient préparé un excellent repas, accompagné par de très bons vins offerts au sanctuaire par de grandes maisons de Beaune et des environs. Nous avons vécu là un sympathique moment de partage.
Puis, après quelques minutes de car, nous nous sommes rendus aux Hospices, pour une très intéressante visite. Nous avions de bons guides : Didier Secula, qui se prépare au diaconat pour notre diocèse, et qui a fait une thèse en histoire de l’art sur les hospices, et sœur Louise Duchini, qui avait été infirmière quand les Hospices, jusqu’au début des années 1980, servaient encore d’hôpital, mais elle ne portait plus la coiffe que l’on voit dans le film « la grande vadrouille ». Leur commentaire spirituel du polyptique du Jugement Dernier était particulièrement éclairant.
Nous aurions aimé visiter la Collégiale et ses tapisseries, faire aussi une dégustation de vins, mais le temps nous a manqué, il fallait reprendre le car pour ne pas arriver trop tard à Sens, terminus du voyage après des arrêts à Avallon puis à Auxerre, après cette sympathique journée qui nous aide à renforcer les liens entre prêtres d’un même presbytérium réuni autour de notre Archevêque.
