Journée de formation des servants d'autel — 16. Paroisse Saint-Germain d'Auxerre

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Paroisse Saint-Germain d'Auxerre

Journée de formation des servants d'autel

Une journée « fumante » pour les servants d’autel…

 

Les servants d’autel de la paroisse ont vécu le 16 janvier une nouvelle journée de formation sur le thème de l’encens.

Après un temps de prière dans l’oratoire de la cathédrale, pour ouvrir notre journée, vint un temps d’enseignement sur l’encens dans la liturgie.

Nous avons découvert que l’encens vient de la résine du Boswellia, un arbuste originaire du sud du sultanat d’Oman. Mais aussi que la fumée claire et odorante qui s’élève de l’encensoir durant les offices s’adresse aussi bien à la vue qu’à l’odorat et nous met en condition pour prier.

Puis c’est dans la Parole de Dieu que nous avons cherché où il est fait mention de l’encens :

Le psaume 140, verset 2 proclame : « Que ma prière monte devant vous comme l’encens et mes mains, comme l’offrande du soir ».

Dans le livre de l’Exode, il est fait mention d’un autel en bois d’acacia pour brûler de l’encens. (Ex 30,1) ou bien aux versets 7 et 8, où Yahvé prescrit à Moïse qu’on fasse fumer devant lui l’encens aromatique sur l’autel des parfums qui se trouve dans le Saint des Saints.

Dans le livre du Lévitique (Lv16, 12-13), il est question de brûle-parfum rempli de charbons ardents et de poudre d’encens aromatique.

Dans le Nouveau Testament, nous pensons de suite à l’Epiphanie où l’encens est un des présents que les rois mages déposèrent au pied de l’enfant Jésus dans la crèche.

Mais aussi dans le livre de l’Apocalypse il est écrit : « Un autre ange vint se placer près de l’autel ; il portait un encensoir d’or (Ap 8,3-4) et l’Évangile de Luc le mentionne dans le récit de la naissance de Jean-Baptiste. (Lc 1,10-12) 

Dans l’Ancien testament comme dans le nouveau, l’encens brûlant est le symbole visible de la prière qui s’élève et monte vers Dieu. L’encensement est resté une marque d’honneur aussi bien vis-à-vis des diverses formes de présence ou de représentation du Christ que des personnes.

Il n’y a pas de preuves de l’utilisation de l’encens au cours des quatre premiers siècles de l’Église mais aujourd’hui, il est présent dans plusieurs liturgies : à la messe, aux funérailles, à la dédicace d’une église, aux vêpres solennelles, au Salut du Saint-Sacrement ainsi qu’aux processions de la Fête-Dieu ou encore au le Jeudi Saint au reposoir.

Après le service de la messe et un temps de jeu, les servants d’autels sont passés à la pratique en apprenant à manier l’encensoir. 3 fois 1 coup, 3 fois 2 coups ou 3 fois 3 coups : attention à ne pas se tromper, ou ne pas emmêler les chaînes !

Mais la fonction de thuriféraire requiert également de savoir comment présenter correctement l’encensoir au prêtre, comment tenir la chasuble à la messe lorsque celui-ci encense ou la chape lors d’une autre liturgie comme lors du Salut du Saint-Sacrement. Cela fut l’occasion d’apprendre le nom d’objets liturgiques comme le voile huméral, l’ostensoir et sa lunule ou l’ombrellino.

Au terme de cette journée, que chaque servant d’autel puisse se souvenir que l’encens confère au sacré, que sa fumée symbolise le mystère de Dieu Lui-même. Et que son odeur évoque la douceur de la présence de Dieu.

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