L'Épiphanie — Diocèse de Sens & Auxerre

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

L'Épiphanie

En janvier, l'Église fête l'Épiphanie de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ, lorsqu'il se fit connaître aux mages venus de l'Orient. C'est l'adoration de ces mages qui constitue, en Occident, l'objet principal de cette fête.

La fête liturgique

La fête est venue d’Orient où elle a été fixée au 6 janvier. Dans la liturgie latine, là où ce jour n’est pas férié, la célébration de cette fête est fixée au dimanche le plus proche de cette date afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer. En 2024, nous la fêterons le 7 janvier 2024.

Voici l'occasion de lire ou relire un article paru dans la revue diocésaine Église dans l'Yonne - ÉDY, n°1 - 2013, p. 23.

Épiphanie

En janvier, nous célèbrerons l’Épiphanie, la manifestation de Jésus comme Messie. C’est avec cette belle assiette en faïence du XVIIe siècle que nous allons essayer de rentrer un petit peu plus dans cette solennité.

Fixée au 6 janvier, la fête de l’Épiphanie mot grec qui signifie “révélation”, “manifestation”, célèbre en effet la visite que les Rois Mages, guidés par l’étoile, visible en haut du tableau, rendent à l’enfant Jésus qui vient de naître dans la crèche de Bethléem. Ainsi Dieu se manifeste-t-il au monde dans lequel il a pris chair.

Les Rois Mages

La Bible (Évangiles selon saint Matthieu) reste peu précise sur ces “mages” (en réalité des prêtres orientaux à la recherche du Messie annoncé). Leur nombre, leur nom et leur origine n’apparaissent dans la tradition qu’entre les IIIe et VIe siècles.

Description de l’assiette :

D’un diamètre de 22 cm, cette belle assiette en faïence, réalisée à Nevers vers 1635, est ornée d’une célèbre scène, celle de l’Épiphanie. Cette pièce rare fait partie du trésor de la cathédrale d’Auxerre.

  • agenouillé devant le divin enfant, Melchior, l’européen, apporte l’or, symbole de la royauté du Christ ;
  • derrière lui, Gaspard, l’asiatique, à la coiffure orientale, offre l’encens, signe de la divinité de l’Enfant ;
  • enfin, l’africain Balthazar, à la peau noire, s’apprête à déposer la myrrhe, pommade d’embaumement, ici symbole du triomphe de Dieu sur la mort.

Ils symbolisent à eux trois la totalité du monde connu au Moyen Âge, époque à laquelle se fixe définitivement la composition de la scène. Cette composition semble s’inspirer directement d’une gravure réalisée par Dürer en 1503.

Patrice Wahlen
 

 

 

 

Mots-clés associés :
Mots-clés associés :