Avent 1B 2023 : Attendons notre Messie Jésus Christ avec Marie, sa Mère. — 18. Paroisse Sainte-Reine - Auxerre Val de Baulche

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Avent 1B 2023 : Attendons notre Messie Jésus Christ avec Marie, sa Mère.


Nul autre croyant n’a accueilli Jésus Christ comme Marie sa Mère, elle l’a accueilli dans son cœur, dans son sein maternel et dans sa vie quotidienne, elle est le modèle non seulement de ceux qui l’accueillent et de ceux qui le portent aux autres. L’Avent comme c’est notre coutume chaque année est un temps d’attente; il permet à chacun de préparer son cœur pour accueillir le cadeau que Dieu nous a donné: son Fils, Jésus. Il faut savoir que notre religion chrétienne est la seule dans l’histoire de l’homme dont Dieu, Créateur s’est incarné, c’est -à- dire qu’il a pris un corps humain. Il ne s’est pas incarné dans nous, mais dans la Vierge Marie. Ce mystère est un miracle par excellence. Comme le dit Jean, «Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire.» (Jn1, 14) Dieu invisible, s'est rendu visible.

  Comment l’accueillir pour que le Messie reste avec nous? Nous n’avons aucune autre école que la seule vie de la Vierge Marie pour apprendre comment vivre avec Jésus. Parmi les titres donnés à la Vierge Marie, celui de Mère est le plus parlant: Mère du Verbe, Mère de l’Église, Mère de tous les hommes, Mère de l’Eucharistie, mère de l’Espérance, mère de la Miséricorde, mère de la consolation et des affligés, etc. Avec elle, nous pouvons faire naître Jésus Christ en nous et au milieu de nous. Elle a d’autres titres qui nous montrent sa relation avec les chrétiens: Elle est Vierge des pauvres, Guide des consacrés, Modèle des épouses, Protectrice des familles, Consolatrice de ceux qui pleurent, Avocate des opprimés, Salut des malades (Notre Dame des malades),Refuge des pécheurs, Joie de tous les enfants de Dieu, Reine des martyrs, Notre Dame de la Prière, Notre Dame du bel Amour, Notre Dame du Suprême pardon, etc.. À ces bons titres s’ajoutent encore ceux de l’AT, tels ceux de la Fille de Sion, de la Nouvelle, de l’Arche d'Alliance, de l’Arche de Noë ... Marie continue donc à nous parler et à nous enseigner pour vivre avec Jésus. Nous allons suivre certains de ses enseignements à travers les apparitions mariales que l’Église a reconnues comme celles de Fatima, de Kibeho, de Banneux, etc. 

            Pour accueillir Jésus Christ, il faut emprunter le chemin de la conversion ou de la réconciliation. «Convertissez-vous car le royaume de Dieu est tout proche.» À travers le monde, la Vierge Marie nous apporte le message de réconciliation et de paix, pas seulement avec Dieu mais aussi entre nous.

À Fatima, en 1917 (apparitions reconnues le 13 octobre 1930), les messages possèdent une portée géopolitique: si nous faisons ce que demande la Vierge Marie, la Russie se convertira et un temps de paix sera accordé au monde. Ce que demande la Vierge Marie consiste principalement à prier le chapelet pour la paix, consacrer le monde à son Cœur Immaculé et pratiquer la dévotion du premier samedi du mois.

À Banneux (Belgique, 1933), la Vierge Marie  ou la Vierge des Pauvres invite l’enfant à plonger ses mains dans une source... «Cette source est réservée à toutes les nations ... pour soulager les malades.»

À Amsterdam (Pays-Bas, 1945-1959), la Vierge Marie veut être dans ce temps, la « Dame, Mère de tous les Peuples.» Ida Perdemann, la voyante, reçut aussi une prière: «Seigneur Jésus Christ, Fils du Père, répands à présent Ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit Saint dans les cœurs de tous les Peuples, afin qu'ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les Peuples, la bienheureuse Vierge Marie, soit notre Avocate. Amen.»

À Betania (1976-1984, Venezuela), La Vierge Marie, rayonnante de lumière, dit à Maria Esperanza: «Je suis la réconciliatrice des peuples.»

À Zeitun (Egypte en 1968), la Vierge Marie est apparue au Caire, à Zeitun. Les apparitions continuèrent pendant des mois et furent visibles par des foules considérables de musulmans et de chrétiens. Le plus souvent, il y avait des symboles de réconciliation, notamment des colombes. Ces apparitions n’ont pas été reconnues par l’ Église Catholique, mais par le patriarche copte d’Égypte indépendant de Rome.

Les Apparitions de Kibeho (Rwanda). Les apparitions de la Vierge Marie commencèrent le 28 novembre 1981 et se terminèrent le 28 novembre 1989. Les apparitions à trois voyantes furent reconnues en l’an 2000. Ces apparitions sont unes de celles qui annoncent largement les messages de pénitence accompagnés du jeûne, du silence, de la demande du pardon pour être dans la suite de Jésus. Selon l’une des voyantes, la Vierge Marie ou la Madone nous a demandé de changer notre style de vie, d’aimer les sacrements, de faire pénitence, de prier sans cesse en récitant le rosaire des 7 douleurs pour la conversion du cœur de ceux qui se sont éloignés de Dieu, et d’être humble en demandant pardon et  en pardonnant.» Mgr Misago Augustin, évêque du lieu en parlant des apparitions et ses messages précise «Il faut une conversion des cœurs pour obtenir une plus grande justice. Nous vivons dans une situation de déséquilibre mondial où les riches continuent à s’enrichir et les pauvres à s’appauvrir. C’est une situation honteuse que chacun devra évaluer selon sa conscience.

Un des mérites des apparitions de Kibeho fut le chapelet des 7 douleurs qui vient dans la spiritualité populaire des rwandais pour prier à la conversion.

Voici les 7 douleurs, dans l’ordre:

Prière d’ouverture: Mon Dieu, je t’offre ce chapelet en l’honneur des 7 douleurs principales de Marie, pour ta plus grande gloire, pour notre (ma) conversion et la conversion ou l’adhésion parfaite de tous les hommes de la terre à ton Fils bien-aimé, Jésus Christ, notre salut et notre unique voie pour aller à Toi avec le Saint Esprit, pour les siècles des siècles. Amen

1. Le vieillard Siméon annonce à Marie que son fils sera en butte à la contradiction. (Lc2, 34-35)

Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: «Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive: ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre.»

2. Le massacre à Bethléem et la fuite en Égypte (Mt2, 13-18)

Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit: «Lève-toi; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr.» Joseph se leva; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète: D’Égypte, j’ai appelé mon fils. Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie: Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte: c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.

3. La disparition de Jésus à douze ans (Lc2, 41-52)

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi: il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit: «Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant» Il leur dit: «Comment se fait-il que vous m’ayez cherché? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père?» Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

4. Marie voit son fils chargé de la croix (Mt27, 31-32)

Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier. En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus.

5. Marie debout au pied de la croix (Jn19, 25-27)

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: «Femme, voici ton fils.»

Puis il dit au disciple: «Voici ta mère.» Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

6. Marie reçoit le corps inanimé de son Fils (Jn19, 38-40)

Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.

Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.

7. Marie au tombeau de Jésus (Jn19, 41-42)

À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

La prière de conclusion: Reine des Martyrs, ton âme a été éprouvée dans un océan de douleurs; je t'en supplie, en souvenir des larmes que Tu as versées pendant ce mystère, daigne m'obtenir et à tous les pécheurs une entière contrition.

Structure du Chapelet des Sept Douleurs selon la spécificité de Kibeho.

Le Signe de croix.

1/ La prière d'introduction: «Mon Dieu, je t'offre ce chapelet des Sept Douleurs pour ta gloire et pour honorer ta Mère en méditant et en partageant sa douleur avec Elle. Je t'en supplie, donne-moi de regretter les péchés que j'ai commis, aide-moi à être doux et humble comme je le dois, afin de pouvoir obtenir toutes les indulgences qu'il contient.»

2/ L’acte de contrition des péchés: «Seigneur, j'ai le regret de tous les péchés que j’ai commis contre Toi, car ils me jettent dans le désaccord avec Toi et ils me séparent de Toi alors que Tu me tiens en vie et que Tu viens à mon secours infiniment; et je les regrette infiniment car ce sont eux qui ont fait tuer Jésus Christ, ton Fils que tu aimes. Père, sauve-moi d'eux, je ne veux pas les répéter, je veux être à Toi, Amen.»

3/ Trois fois le «Je vous salue Marie».

4/ La supplication: «Mère de Miséricorde, rappelez-nous tous les jours la passion de Jésus.»

5/ Les sept douleurs,

Les Jours où il faut le réciter particulièrement: Durant les apparitions du 31 mai 1982, Marie a demandé que ce chapelet soit récité particulièrement les jours suivants:  Les mardis, les vendredis, durant le carême, la veille des fêtes de Jésus qui nous rappellent sa passion, en particulier le 14 et 15 septembre.

Disposition intérieures

La Vierge Marie a révélé que, «pour que cette prière ait de la valeur, la personne qui la prie doit compatir avec Marie, entrer dans ses douleurs et également souffrir.» Par exemple, concernant la première douleur, les paroles de Siméon lors de la présentation de Jésus au temple, «il faut transférer cette situation sur sa propre vie et imaginer que quelqu’un va arriver et va dire que ton cœur sera transpercé par une épée sans raison, que ton enfant sera tué. La Mère douloureuse a avoué : «à ce moment, mon coeur s’est déchiré en deux. J’ai senti comme une épée le transpercer.» (Voir A. MISAGO, Les apparitions de Kibeho au Rwanda, Kinshasa 1991, p. 338.)

Fruits du chapelet des  7 douleurs: S’il est bien récité avec l'intention d’adorer le Sauveur, il possède des propriétés pédagogiques suscitant dans le cœur le dégoût des péchés qui, chaque fois, crucifient Jésus à nouveau. La personne méditant ce chapelet est encouragée à faire des actes de pénitence, et les joignant ensuite intérieurement au mystère de la croix de Jésus, s'unissant à ses souffrances et aux douleurs de sa Mère. Ce chapelet est un remède pour les maux de notre époque se caractérisant par la négation du péché, et, lié à cela, l'absence de regret et de besoin de conversion.

Les 10 Paroles de Kibeho

Les apparitions de la Vierge commencèrent le 28 novembre 1981 et se terminèrent le 28 novembre 1989. Voici les messages les plus fréquents:

1° «Repentez-vous, Repentez-vous, Repentez-vous! Convertissez-vous pendant qu’il est encore temps».

2° «Le monde court à sa perte, il va tomber dans un gouffre, c’est-à-dire être plongé dans des malheurs innombrables et incessants».

3° La Vierge a pleuré le 15 août 1982 à cause de l’incrédulité et de l’impénitence des hommes.

4° «La foi et l’incroyance viendront sans qu’on s’en aperçoive» (message répété souvent).

5° «Personne n’arrive au Ciel sans souffrir» ou encore, «l’enfant de Marie ne se sépare pas de la souffrance» (message du 15 mai 1982 à Nathalie).

6° «Priez sans cesse et sans hypocrisie».

7° «Priez le chapelet, le rosaire».

8° «Priez aussi le chapelet des 7 douleurs».

9° «Construisez une chapelle à Kibeho en souvenir des apparitions».

10° «Priez sans relâche pour l’Église, car de grandes tribulations l’attendent dans les temps qui viennent»

Comme l’Avent nous rappelle la conversion du cœur pour accueillir le Messie, allons donc à l’école de la Vierge Marie pour vivre la vraie communion avec Dieu et nos frères et sœurs, ainsi le jour de Noël nous serons dans la joie d’avoir Jésus avec nous.