Avent 2B 2023: Dans le silence et avec une foi inébranlable accueillons le Messie comme Joseph. — 18. Paroisse Sainte-Reine - Auxerre Val de Baulche

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Avent 2B 2023: Dans le silence et avec une foi inébranlable accueillons le Messie comme Joseph.

Après le personnage de la Vierge Marie, Mère de Dieu nous pouvons méditer sur celui de Joseph pendant cette deuxième semaine de l’Avent. Saint Joseph est l’époux de la Vierge Marie et le père de Jésus Christ. «Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant.» (Lc2, 48)

Qui est Joseph? Dans la tradition, la personne était définie surtout par rapport à sa tribu. Joseph était donc de la tribu de Juda et descendant direct de David (voir Lc2, 4). Il était donc de la famille princière mais cette dernière avait perdu toute prétention de pouvoir. Joseph exerçait le métier de constructeur, probablement maçon autant que charpentier. Selon la généalogie donnée par Matthieu, il était un des fils de Jacob fils de Mattane, ce dernier un des fils d’Eleazar (Voir Mt1-16). Sa situation modeste apparaît dans son offrande au temple «Un couple de tourterelles ou deux petites colombes.» (Lc2, 24) Il est peu raconté dans les évangiles de l’enfance de Jésus comme l’épouse de Marie et le père de Jésus. Que veut nous enseigner cet époux d’une Vierge et le père d’un enfant ayant une origine céleste? Il doit enfermer en lui les qualités exceptionnelles qui peuvent nous indiquer comment accueillir notre Sauveur qui a grandi à côté de lui.
 
1. Joseph, époux et père hors du commun.

Comme tout homme ayant l’âge de fonder une famille, Joseph a choisi Marie, mais il a appris la maternité prochaine de sa fiancée. À cette époque, cette situation n’aurait pas été acceptée aussi ouvertement, la grossesse hors mariage constituant encore un crime passible de la peine de mort. Joseph ne cria pas, il chercha à arrêter son projet étant donné qu’ils étaient à la première partie de leur cérémonie de mariage où après le versement de la dot «mohar» à la famille de la fiancée, cette dernière continuait à vivre avec ses parents pendant environ un an. Il restait alors la deuxième phase du mariage «missuin» qui consistait à accueillir la jeune fille chez son époux.

            Marie tomba enceinte pendant qu’elle vivait chez ses parents «Anne et Joachim». Seule Marie sait comment cela s’est passé. Sans trop de détails, Saint Luc nous raconte que l’ange Gabriel apparut à l’adolescente et l’informa qu’elle avait été choisie par Dieu. «L’ange entra chez elle et dit: Je te salue, pleine de grâce; le Seigneur est avec toi. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils, tu lui donneras le nom de Jésus.» (Lc1, 28. 31) La nouvelle a troublé intérieurement Joseph mais tout lui fut expliqué en songe «N’aie pas peur de prendre chez toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient de l’Esprit Saint.» (Mt1, 20) Aussitôt, Joseph prit «sa femme chez lui.» Ils se marient, mais ils ne consommèrent pas le mariage comme le reste des mortels. Un petit détail mais qui signifie beaucoup fut souligné par l’évangéliste «Joseph prit chez lui son épouse, mais il ne s’unit pas à elle.» (Mt1, 24-25)

            La grossesse de Marie serait toutefois mal vue par la communauté, et pourrait déshonorer sa famille. Nazareth était un petit bourg d’une centaine d’habitants, les voisins connaissaient les affaires des autres et entretenaient une longue mémoire collective. Désormais Marie et Joseph connaissent le mystère que cet enfant incarne. Le nom de l’enfant ne vient pas ni de Marie, ni de Joseph, mais de l’ange. Normalement c’était le père qui nommait l’enfant dans leur tradition. 

2. Le silence total de Joseph à propos de l’enfant et de Marie

Nous savons que hormis Elizabeth, la cousine de Marie et la mère de Jean Baptiste, aucune autre personne en dehors du couple de Joseph et de Marie, n’était au courant de l’enfant que Marie portait en elle. Dans quelques mois, les anges l’annonceront aux bergers. Ces derniers ont vu le nouveau-né, sans savoir comment il a été conçu et les circonstances de sa naissance, dans une mangeoire. Avant sa naissance Joseph et Marie ont entrepris un voyage de quelques jours de Nazareth à Bethléem pour se faire recenser afin d’accomplir un ordre légal. Ils empruntèrent probablement une route leur permettant de s’arrêter à des sources pour se reposer, et de trouver un abri dans de petits villages. Joseph et Marie ne faisaient aucun bruit, ils attendaient avec empressement l’arrivée de l’enfant de la promesse pour tout Israël. Ils gardaient dans leur cœur tous les secrets qui concernaient l’enfant.

            À travers les évangiles, aucune parole de Joseph, le silence l’enveloppe. Sans parole parfois on développe l’écoute et l’obéissance, voilà ce qui est légendaire dans la vie de Joseph. Il écouta l’ange plus de deux fois dans les évangiles d’abord à la décision de prendre Marie et celle de fuir vers l’Égypte avec Marie et Jésus qui venait de naître, ensuite celle de retourner pour s’installer à Nazareth après la mort d’Hérode. Son  silence n’est pas l’attitude de résignation de celui qui voit les choses lui tomber dessus sans savoir d’où elles viennent. Joseph comme Marie étaient de vrais israélites qui connaissaient la tradition et l’espérance de leur peuple. Ils savaient que tout le monde attendait un Sauveur. Les prophètes avaient annoncé sa naissance d’une vierge, la fille de Sion. Se voir concernés par ce mystère divin était une bénédiction pour tous les deux mais ils en gardent en secret cette honneur divine en eux.

            Jacques Bénigne Bossuet (1627-1704) dans son sermon Depositum custodi souligne ce qui suit à propos du silence de Joseph: «Ce silence, d’une importance capitale aux yeux de Dieu et si cher à l’humilité du Juste, Saint Joseph ne le rompit jamais, et de même qu’il laisse ignorer aux hommes les mystères de la divine Sagesse, pareillement aussi il cache au monde sa dignité personnelle, ses vertus, ses labeurs, ses mérites et ses souffrances. Or, pendant qu’il se faisait si petit à ses yeux et aux regards du monde, songez comme il avait grandi en face de ce Dieu qui fixe complaisamment les humbles et dédaigne les orgueilleux! Eh bien! Joseph ne serait jamais parvenu à un tel degré d’héroïsme sans la vertu de silence. Oh! la belle vertu! vertu d’autant plus chère à Dieu que le monde la méconnaît...»   

            Son silence vient de sa grande humilité. Il n’est donc pas un homme dépassé par la situation qui n’a rien à dire mais qui ne fait qu’accueillir. Il est tout simplement au service de Dieu et du prochain, de Jésus et de Marie. Depuis les paroles de l’ange, il a accueilli sa mission, non de fonder une famille ordinaire mais de répondre à l’appel de Dieu. Il continue sa mission et sa vie, il reste charpentier et son travail doit nourrir Marie et Jésus, ses clients sont les mêmes, mais il est au service de Dieu qui lui paye la persévérance et la patience dans sa mission.

            Son silence va donc avec son courage. Silence de Joseph, mais aussi courage de Joseph. Ce courage transparaît de multiple fois dans sa vie: au moment où il perçoit les premiers signes de la maternité mystérieuse de Marie; au moment de répondre à sa vocation de père virginal du Sauveur; à Bethléem lorsqu’il cherche un endroit pour la venue au monde de notre Dieu; à Jérusalem où il entend qu’un glaive de douleur transpercera le cœur de Marie. Courage de Joseph lors de la fuite en Égypte ou lors de la perte de l’Enfant à Jérusalem. Silence et courage sont d’ailleurs liés: «Dans le silence et l’espérance sera votre force», nous dit le livre d’Isaïe.

            Silence, force, enfin douceur. Joseph accueille chez lui avec une tendresse respectueuse Marie et l’Enfant qu’elle porte en elle, dont Dieu lui a révélé le mystère. Tendresse de Joseph qui prend soin de la vie et de l’éducation de Jésus avec Marie. Cette tendresse respectueuse n’est pas non plus sans lien avec le silence. Le silence est respect, il permet l’écoute de l’autre et la crainte filiale, l’adoration de Dieu. Il nous éloigne du tumulte de passions véhémentes. Le silence est douceur, il permet notre repos, et nous donne de savourer la beauté: celle de Dieu, celle de la vérité, celle d’une belle musique, celle d’une belle église ou d’un beau cloître. Ce doux silence fait mûrir en nous la réflexion et les paroles pleines de bonté.

            Joseph meurt comme il a vécu dans le silence. Dans l’Évangile, aucune mention de sa mort, on la constate petit à petit en observant son absence à Cana, durant la mission de Jésus et vers la fin de ce dernier à Jérusalem. La mort a séparé très tôt ses trois êtres chers que l’humanité a connu, trois êtres exceptionnels où le plus petit parmi eux est immensément grand, et celui qui est supposé grand. Joseph est en réalité petit, il  est au service de deux autres comme une mission divine.  Saint Joseph, enseigne-nous comme tu as enseigné Jésus. Apprends-nous l’estime de l’humilité, du silence, de la retraite, apprends-nous à vivre en relation continuelle avec Jésus et Marie.

3. Joseph, un homme d’une foi inébranlable

Joseph est grand parce qu’il a cru que Jésus était le vrai Fils de Dieu, engendré par l’Esprit, et il n’a pas craint de prendre chez lui son épouse, Marie. Lui, humble charpentier à Nazareth mais grand dans la foi, est devenu le père du Fils de l’Homme, Dieu avec nous. Il a cru «sans avoir vu» et, à cause de sa confiance, il tiendra dans ses bras le Verbe de Dieu venu sauver les hommes, participant ainsi à la Rédemption du monde.

            Saint Joseph est beaucoup plus qu’Abraham pourtant qualifié: «Père des croyants». En effet, Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Cet éloge s’applique encore plus à Joseph. Il a cru à Dieu... et c’est en cela qu’il est juste, et c’est pour cela qu’on rappelle sa justice au moment précis où il s’agit de recevoir Marie comme épouse. Il est le Juste selon l’Ancien Testament, recherchant uniquement l’adhésion au mystère de Dieu; alors ce mystère lui est affirmé et il s’y donne, avançant dans sa justice.»

            On ne connaît jamais ce qui se passe véritablement au fond du cœur de chaque être humain. Seul Dieu peut lire au fond de notre cœur. Mais le peu que nous connaissons des deux contemporains étroitement associés au mystère de la Rédemption, l’un comme père du précurseur, l’autre qui deviendra le père légal de Jésus, nous permet de saisir le contraste existant entre ces deux hommes: Zacharie, l’homme qui douta, et qui devint muet, et Joseph, l’homme qui a cru, mais qui pourtant fut, tout au long des siècles, le Grand Silencieux. Chaque fois, Joseph croyait aux dires de l’ange: il prit Marie, son épouse, comme lui dicta l’ange. Puis, pour sauver l’Enfant menacé, toujours obéissant à la parole de l’Ange, il se leva, prit avec lui l’Enfant et sa Mère, et partit en Égypte.

4. Joseph, gardien de Marie en époux chaste

La tradition affirme que la Vierge Marie avait fait un vœu de virginité, or chez les juifs toute jeune fille devait se marier. «Ou le mariage, ou la tombe» disait un adage palestinien. Joseph a donc répondu au désir de la Vierge Marie, chose qui lui semblait probablement possible car il avait connu des esséniens qui vivaient la chasteté.  Cette dernière consistait chez eux à faire de leur propre sexualité un chemin de rencontre avec le Seigneur. Comme Marie, qui conçut virginalement du Saint-Esprit, Saint Joseph fit ce que l’Ange du Seigneur lui avait prescrit, «Il prit chez lui son épouse» en gardant gravé en lui que ce qui est engendré en elle «vient de l’Esprit-Saint» (Mt 1, 20) et l’Église célèbre Marie sous le vocable de «bienheureuse Marie toujours Vierge».

La question de la chasteté de Saint Joseph est directement liée à ce mystère de l’Incarnation et à la présence même de Dieu fait homme au centre de sa famille. C’est ce qui a conduit saint Joseph à renoncer à ses désirs d’homme pour respecter et contempler bien plus grand que lui. Voici ce que nous dit la tradition à propos de sa chasteté.

            C’est ainsi que saint Jérôme (347-420) répond à l’hérétique Helvidius: «Tu dis que Marie n’est pas restée vierge; et moi je prétends davantage, à savoir que Joseph lui-même fut vierge à cause de Marie, afin que celui qui devait être vierge par excellence naquit d’un mariage de vierges.» ( voir saint Jérôme, Adversus Helvidius, 19, PL 23,200 3B)

            Saint Augustin (354-430) avait déjà écrit: «Marie appartient à Joseph et Joseph à la divine Marie, si bien que leur mariage est très véritable parce qu’ils se sont donnés l’un à l’autre. Mais de quelle façon se sont-ils donnés? Pureté, voici leur triomphe. Ils se donnent réciproquement leur virginité et, sur cette virginité, ils se cèdent un droit mutuel. Quel droit? De se la garder l’un à l’autre. Oui, Marie a droit de garder la virginité de Joseph et Joseph a droit de garder la virginité de Marie. Ni l’un ni l’autre n’en peut disposer, et toute la fidélité de ce mariage consiste à garder la virginité. (voir saint Augustin, «De nuptiis et concupiscentia»).

            Saint Pierre Damien (1007-1072) dit de même: «Ignorez-vous, que le Fils de Dieu a une telle estime de la pureté du corps, que la chasteté conjugale n’a pas suffi à ses yeux, mais qu’il a voulu s’incarner dans le sein d’une vierge? Ce n’était pas assez encore: non seulement sa mère fut vierge, mais encore, telle est la foi de l’Église, celui qui fut regardé comme son père était vierge également.»  (Voir saint Pierre Damien, opuscule 17, C3, PL 145, 384 d)

            La Sainte Vierge elle-même l’a confirmé à sainte Brigitte de Suède (1300-3373): «Tiens pour très certain que Joseph, avant de m’épouser, avait su de l’Esprit Saint que j’avais consacré à Dieu ma virginité et que j’étais immaculée dans mes pensées, dans mes paroles et dans mes actions. Aussi m’épousa-t-il dans le dessein unique de me servir et de me traiter comme sa souveraine, non comme son épouse.» (voir sainte Brigitte, révélation, livre VII, C. 25)

            Saint François de Sales (1567-1622): «En quel degré pensons-nous que saint Joseph eut la virginité? Si la Très Sainte Vierge ne fut pas seulement vierge toute pure et toute blanche, mais si elle était la virginité même, combien pensons-nous que celui qui fut commis de la part de Dieu pour gardien de sa virginité, ou pour mieux dire, pour compagnon, puisqu’elle n’avait pas besoin d’être gardée, combien dis-je, devait-il être grand en cette vertu!»

            Parler de la chasteté physique de saint Joseph ne suffit pas sans invoquer celle de son cœur qui s’est nourri de la pureté immaculée de Marie et de la divinité du Christ pendant tant d’années, qu’il en a ainsi été conduit à une perfection indépassable. Le cœur chaste de Saint Joseph c’est un cœur qui reste pur, humble, sobre et disponible. Un cœur apaisé, toujours prêt à pardonner, qui ne se lasse d’aucune indifférence et ne garde aucun remord. Un cœur prompt à agir pour le bien, à combattre pour la vérité et à témoigner des trésors de sa vie. Un cœur blessé mais joyeux, un cœur douloureux mais confiant, un cœur simple et sans orgueil. Un cœur courageux dans l’effort, attentionné dans ses actes, prévoyant dans ses devoirs. Un cœur débordant d’amour pour Marie, Jésus et tous ceux qui viennent à lui.

5. LITANIES À SAINT JOSEPH

Kyrie eleison.  Christe eleison. Kyrie eleison.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu,
Esprit Saint, qui êtes Dieu,
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu,
Sainte Marie, priez pour nous.
Saint Joseph,
Illustre descendant de David,
Lumière des Patriarches,
Époux de la Mère de Dieu,
Chaste gardien de la Vierge,
Nourricier du Fils de Dieu,
Défenseur bienveillant du Christ,
Chef de la Sainte Famille,
Joseph, très juste
Joseph, très chaste,
Joseph, très prudent,
Joseph, très brave,
Joseph, très obéissant
Joseph, très fidèle,
Miroir de patience
Ami de la pauvreté
Modèle du travailleur,
Gloire de la vie de famille,
Gardien des Vierges,
Soutien des familles,
Consolation des malheureux,
Espérance des malades,
Patron des mourants,
Terreur des démons,
Protecteur de la Sainte Église,

Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde,
– pardonnez-nous, Seigneur,
Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde,
– écoutez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde,
– ayez pitié de nous.

PRIÈRE À SAINT JOSEPH (Pape Léon XIII)

Nous recourons à vous dans nos tribulations, Bienheureux Joseph; et après avoir imploré le secours de votre Sainte Épouse, nous sollicitons aussi, en toute confiance, votre patronage. Par l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, et par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a conquis au prix de son Sang, et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans nos besoins. Protégez, ô Père très sage, Gardien très vigilant de la Sainte Famille, la race élue de Jésus-Christ. Préservez-nous ô Père très aimant, de toute contagion de l’erreur et de la corruption. Assistez-nous du haut du Ciel, ô Protecteur très puissant, dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la Sainte Église de Dieu contre les embûches de l’Ennemi et contre toute adversité. Assistez-nous de votre perpétuelle protection afin que, soutenus par votre exemple et par votre secours nous puissions vivre saintement, mourir pieusement et obtenir la Béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Conclusion

Saint Joseph a accueilli Jésus dans son cœur et dans sa maison. Jésus a trouvé en lui un serviteur digne de l’aider à devenir homme dans sa culture. Avec Joseph, Jésus a pris un métier ainsi il a pu réaliser son incarnation. À l’école de Joseph, apprenons à devenir accueillant non seulement des autres mais aussi des dons du ciel et le don par excellence de Dieu à l’humanité est son Fils Jésus Christ. Dieu, de toute éternité, vous avez choisi Saint Joseph pour le service de votre Fils Unique et de sa Mère Bien-aimée, et vous l’avez réjoui avec le titre glorieux d’époux de la Vierge Immaculée et de Père de votre Fils Bien-aimé: nous vous demandons humblement: que par tous les services qu’il a rendus à Jésus et à Marie sur la terre, nous soyons dignes de son intercession sur la terre, et que vous  daigniez nous recevoir au Ciel en sa compagnie désirée. Par le Christ notre Seigneur. Amen.