Le feu de Dieu

Nous venons de fêter la fête de la musique, mais c’est aussi la fête de la naissance de saint Jean-Baptiste, le cousin de Jésus. Il est avant tout le prophète qui a su préparer le chemin du Seigneur en lui laissant toute la place au moment voulu : “Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue” (Jean 3,30).
Il n’est donc pas étonnant que Jean-le-Baptiste soit fêté à une date proche du solstice d’été. Ce moment où le soleil, durant quelques jours, semble s’arrêter, avec les journées les plus longues de l’année. De la naissance de Jean à la naissance de Jésus, les jours vont diminuer, être plus courts, jusqu’au solstice d’hiver, autour du 25 décembre.
Traditionnellement, les feux de la saint Jean avaient un côté de fête populaire, donnant un sens chrétien à ces jours particuliers, fêtés depuis l’antiquité.

Pour nous, ce solstice marque le temps de l’été… Espérons, qu’à un moment, les activités vont diminuer, le rythme ralentir un peu pour que l’essentiel retrouve sa place : l’être, les relations, l’écoute, l’accueil de l’autre, la contemplation de la nature, mais aussi le feu de Dieu en nous !

Au fait, j’ai sans doute bien des temps forts de prévus pour cet été, mais ai-je réservé un peu d’espace pour nourrir ma foi ? Qu’est-ce que je peux mettre en place, comme rendez-vous, pour que le Seigneur grandisse toujours plus dans ma vie ?
Les moyens ne manquent pas aujourd’hui. Ce peut être l’occasion de relire en continue les Actes des Apôtres, que les fraternités ont étudiés cette année, ou bien relire une période de ma vie avec la prière d’Alliance (Merci, pardon, s’il te plaît), prendre le temps d’écouter la méditation du jour avec l’application “prie en chemin”, vivre un pèlerinage, dire le chapelet…
À chacun de trouver ce qui va le renouveler intérieurement. Bon et bel été !

Sœur Sylvie