L’église de Lain — 22. Paroisse St-Pierre - St-Paul de Puisaye-Forterre

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L’église de Lain

Église Notre-Dame de la Nativité

Présentation

L’église de Lain édifiée aux XVe et XVIe siècles est de style Renaissance avec des influences gothiques visibles au portail occidental et sur les baies des vitraux (arc brisé et nez de remplage du XIVe siècle). Deux magnifiques tilleuls datant de 1600 (période Sully) ornent l’entrée de l’église.

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L’église de Lain édifiée aux XVe et XVIe siècles est de style Renaissance avec des influences gothiques visibles au portail occidental (archivoltes en arc surbaissé surmontées d’une accolade flamboyante encadrée par deux pinacles à crosses) et sur les baies des vitraux (arc brisé et nez de remplage du XIVe siècle). Jusqu’à la Révolution française, la niche située au-dessus de l’accolade accueillait une statue du roi saint Louis ; aujourd’hui c’est Notre-Dame de Lourdes qui accueille les fidèles. Deux magnifiques tilleuls datant de 1600 (période Sully) ornent l’entrée de l’église.

Les piliers intérieurs sont en arcature palmée. La nef est constituée d’une voûte surbaissée tandis que le chœur, l’abside et la chapelle sont habillés de voûtes en lierne ogivales. Le clocher a été restauré en 1864, il abrite deux cloches provenant des fonderies de Vrécourt dans les Vosges.

En entrant dans l’église à gauche se trouve une belle statue représentant sainte Philomène, vierge et martyre du IIIe siècle. Ses attributs sont :

  •  l’ancre : elle a été jetée dans les eaux du Tibre.
  •  la flèche : elle a subi le même suplice que saint Sébastien. Deux flèches inversées dont la seconde toucha les archers.
  •  le fouet : elle a été soumise à la flagellation.
  •  le lys : emblème de sa virginité.
  •  la palme : elle a conquis par sa mort la couronne du martyre.

L’histoire de sainte Philomène sur l’encyclopédie Wikipédia, cliquez ici.

Description réalisée à partir de recherches documentaires effectuées par David-Marie GESTALDER, membre du conseil d’administration des Parvis de Bourgogne.

Bibliographie :

  •  Histoire des communes de l’Yonne, Maurice PIGNARD-PÉGUET, éd. de la Tour Gile 1913.
  •  Fiche documentaire sur place.

Prière au saint patron

Myriam, Marie, nous fêtons le 8 septembre ta naissance, comme pour Jésus à Noël, et pour Jean-Baptiste, le 24 juin, six mois plus tôt petit bébé entre les bras d’Anne et de Joachim, petite fille trébuchant ses premiers pas, gazouillant ses premiers mots ; souriante et heureuse de vivre !

As-tu vraiment vécu au Temple de Jérusalem quelques années de ton enfance – ainsi le raconte le protévangile de Jacques – ? Les saintes Écritures t’étaient familières, c’est sûr !

Fêter ta naissance, Marie, nous rappelle ton cheminement petit bout de femme, fillette, jeune femme, fiancée à Joseph à propos de qui on a beaucoup imaginé, et un jour, Gabriel l’archange qui vient te dire : « Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces… » (Lc 1, 28)

À nous les impatients, fais-nous comprendre, Marie, comment Dieu prépare longuement ce qu’il veut réaliser lui-même non sans notre participation.

Pour que le Fils bien-aimé, le Verbe éternel se fasse chair, il fallait préparer la Mère toute particulière, Vierge conçue sans péché, et en âge d’accepter de concevoir par l’action de l’Esprit Saint. Puis il a fallu que Jésus vive trente années ordinaires à Nazareth pour que vienne sur notre terre le temps de l’Annonce de l’Évangile et les jours salvateurs de sa Pâque / Passion.

Sainte Marie aide-nous : à comprendre les longs préparatifs de Dieu pour nous et avec nous et que toutes nos années sont utiles et importantes. À prendre exemple sur toi pour accueillir l’Esprit Saint afin que notre vie soit belle et fructueuse. À nous souvenir que pour entrer dans le Royaume de Dieu il faut ressembler aux petits enfants, confiants, heureux de découvrir et de grandir, prompts à s’émerveiller et capables comme toi d’aimer beaucoup et simplement. Ave Maria ! Amen !

Prière composée par l’abbé Pierre-Marie LHOSTE.