L'édito d'Olivier Truillet, diacre (août-septembre 2019)

Toujours est-il qu'Août est de l'inconscience vis à vis de l'autre temps : le temps qui passe. Août la détente. Un temps différent.

L'économie s'arrête presque. Les événements sportifs sont en vacances aussi. Est-ce que tout s'arrête ? Certes pour certains il y a les dernières récoltes..., d'autres assureront les essentiels vis à vis de la santé déjà, de la sûreté, pour le bien-être des autres.

Mais Août est traditionnellement reconnu comme une parenthèse. Mais bien utile aussi !

Chacun selon ses possibilités va vivre ce temps différemment. Mais nous avons la chance qu' Août se laisse rappeler par la Vierge Marie, élevée corps et âme à la gloire du ciel (Pie XII) à la ferveur des prières.

Aussi Août peut être un temps de relecture d'une année écoulée sachant que septembre va venir tout réveiller très rapidement.

Et bien souvent il n'attend pas qu’août en finisse de flâner...

Chacun a ses événements agréables, importants, fondateurs mais aussi peut-être éprouvants. Nous garderons sans doute tous déjà celui qui a marqué et qui marque espérons-le encore : l'ordination sacerdotale de Matthieu.

Moment si important, promoteur quelque part au sein de toute notre communauté diocésaine.

Pareillement le pèlerinage diocésain de Lourdes qui assurera vraisemblablement ce lien si appréciable à la veille de la rentrée. Pèlerines, pèlerins présenterons sans doute à Marie nos intentions, nos préoccupations, nos désirs...

Alors septembre qui espérons-le aura engrangé les fenaisons, les moissons mais aussi nos résolutions et nos aspirations, comme va-t-il nous relancer à du renouveau à l'image quelque part de l'ordination de Matthieu et ce qu'elle peut générer.

Parce que tous les ans nous pouvons profiter d'ouvrir cette fameuse rentrée avec la folie de se vouloir audacieux dans nos attentes, nos projets, nos missions. Revivifié par frère soleil aurons-nous assez d'ambitions à vouloir affirmer l’espérance de Jésus déjà sur nos visages, et par nos gestes, nos attentions, nos intentions à oser d'autres chemins que ceux que nous empruntons trop facilement!

Alors avant de secouer le sable de nos sandales, de retirer nos lunettes de soleil, avant de reprendre les crayons, d'ouvrir les cartables, de récupérer les outils faisons que ces deux mois à venir se conjuguent bien à relever nos quotidiens de la présence de Jésus en tout instant.

Si Août sera pour beaucoup la parenthèse salutaire et comme St Paul nous exhorte à n'oublier également personne dans ce temps estival qui invite assez facilement à la liberté : « Vous, frères (soeurs), vous avez été appelés à la liberté. Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. »

Senor que calor : que la chaleur de l'amour de Jésus nous baigne corps et âme !

Qu'en somme ce dicton rencontre nos réalités personnelles : « Août mûrit, septembre vendange, en ces deux mois, tout bien s'arrange. »

Olivier Truillet, diacre