L’édito du père François Campagnac (novembre 2017) — 27. Paroisse Notre-Dame de Montréal

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L’édito du père François Campagnac (novembre 2017)

Qui n’a jamais contemplé un ciel étoilé lors d’une belle nuit d’été ? Devant l’immensité de la voute céleste et ses millions d’étoiles scintillantes, nous éprouvons à la fois un sentiment d’infini qui s’ouvre devant nous et une impression de petitesse, de n’être qu’un grain de sable dans la course de l’univers…

En cherchant à reconnaitre telle étoile ou constellation, chacun de nous pourrait aussi composer sa carte du ciel, en reconnaissant dans le ciel de notre vie celles et ceux qui nous ont marqués ou aidés, qui ont été et demeurent des étoiles pour nous…

Ce mois de novembre qui débute par la fête de la Toussaint pourrait n’être que morose s’il ne faisait que réveiller le souvenir, parfois encore douloureux, de nos défunts. Mais la fête de tous les saints nous donne de tourner notre regard vers le ciel, pour y retrouver tous ceux qui, dans la paix et la lumière de Dieu, continuent de veiller et de prier pour nous. Les saints, dont beaucoup de nous portons le prénom, sont fêtés ensemble comme des témoins fidèles de la fidélité de Dieu pour nous et pour notre histoire. Ils nous appellent à la sainteté, c’est-à-dire à accueillir la vie et le bonheur de Dieu déjà dans notre vie. Mais ils nous rappellent qu’on ne devient pas saint par volonté de perfection ou de vertu, mais par abandon à la grâce de Dieu. Car c’est Dieu seul qui saint, et donc qui nous rendra saints.

Alors nous pouvons traverser ce mois de novembre en vivant la « communion des saints », cette solidarité de destin avec ceux qui nous ont précédés comme avec les générations futures, puisque Dieu nous aime et nous sauve tous ensemble ! La commémoration des défunts de nos familles comme ceux des guerres qui ont meurtries notre pays sont autant d’occasions de regarder ces relations d’amour donné toujours vivantes, qui ont été tissées à jamais et qui dessinent la carte de notre ciel.

Saint Paul invitait les croyants à ne pas être abattus comme des gens qui n’ont pas d’espérance, des « sans ciel ». Alors à quand remonte la dernière fois que vous avez regardé le ciel ? Pour vous à quoi ressemble l’essentiel ?

Père François Campagnac
Curé de Notre-Dame de Montréal
Doyen de l’Avallonnais-Tonnerrois