Église de Maillot — 3. Paroisse Sainte-Colombe du Sénonais

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Église de Maillot

... Un clocher roman.

... Le chœur est d’une période de transition, romano-gothique (par ses baies) et renaissance (par ses voûtes).

Patronne de l'église de Maillot : Notre Dame de l’Assomption

Fête le 15 Août

Marie Étymologie hébraïque : aimée

Le prénom signifie aussi “étoile de mer”, “souveraine” ou “illuminatrice”, selon les auteurs. Fille d’Anne et de Joachim, Marie est choisie par Dieu pour être la mère du Messie. L’Ecriture nous la montre humble et docile à la volonté du Seigneur, intimement associée à toute l’œuvre du Salut, du jour de l’Annonciation, à Nazareth, en Galilée, jusqu’au matin de la Pentecôte, à Jérusalem, au 1er siècle. D’après la Tradition, elle achève sa vie terrestre à Éphèse, Asie Mineure, près du disciple Jean auquel Jésus l’a confiée juste avant d’expirer sur la croix. Mais, de même que son âme a été préservée du péché originel, son corps échappe à la corruption du tombeau : l’immaculée conception et l’assomption de Marie sont les deux derniers dogmes promulgués par les papes en 1854 et 1950. Véritablement mère de Dieu, ainsi que l’ont défini les Conciles (Éphèse en 431 et Chalcédoine en 451), Marie est aussi la mère du Christ. Et le culte qui lui est rendu par les Chrétiens depuis les premiers siècles, comme en témoignent les sanctuaires innombrables qui lui sont dédiés à travers le monde, atteste la réalisation de sa prophétie : “Toutes les générations me diront bienheureuse !” (Luc 1,48). En France, pays dont Notre Dame est la première patronne protectrice, plus de trois cent communes portent son nom, trente-quatre cathédrales et plus de dix milles sanctuaires lui sont consacrés. De Boulogne à Lourdes, en passant par Chartres et le Puy, l’histoire religieuse de la France est un hymne à Marie pleine de grâce”.

Historique :

La Seigneurie de Maillot appartenait assurément dès le XIème siècle, à l’abbaye de St Pierre le Vif, jusqu’à la Révolution de 1789.

Le nom du village se transforme au XIIIème siècle, en Malleotum Sancti Petri, puis en Maliotum, en Maleyum Sancti Petri, … et enfin en Malyot , au XVIème siècle. Il est très vraisemblable qu’il n’est qu’un diminutif emprunté au vocable du domaine royal voisin, comprenant Mâlay-le-Roi et Mâlay-le-Vicomte.

L’église était autrefois isolée sur une hauteur, loin du village, à une nef, du XIIème siècle, sur un plan ressemblant à celui de la basilique romane de St Savinien.

Description :

L’église est sur un plan parallélogramme, avec appendices latéraux irréguliers, entre la nef et le chœur.

Le portail est percé d’une porte à arc en plein cintre, moderne.Le clocher roman est au centre de l’édifice.

L’abside est du 12ème siècle, éclairée par trois baies en lancettes.

Le chœur est d’une période de transition, romano-gothique (par ses baies) et renaissance (par ses voûtes).

Pas de contreforts, sinon au chevet.

A l’intérieur, la nef, plafonnée sous une voûte de bardeaux, a conservé ses poutres transversales.
Le chœur est voûté également et a des baies cintrées du 12ème siècle, évasées à l’intérieur et chanfreinées extérieurement.

Une inscription funéraire est fixée sur le mur septentrional, de 1614. En voici le texte :« Cy devant, repose Honneste femme Fileberte Bru, en son vivant femme d’honnorable homme, Félix BOUCHER, escuyer de cuisine de la royne Régente, qui trespassa le Mardy XVIII Mars, l’an M VI XVIII au XVIe de son âge. Le père et la mère de laquelle oint laissé à l’Eglise de Céans, une rente de XXV solz tournois à prendre par chacun an sur une pièce de terre assise sur le finage de Maleau, au lieu-dit Chantecoq, à la charge tous les ans à perpétuité le jour des Rameaux, la procession étant de retour de la Croix, de chanter dévotement devant l’autel de Notre Dame de piété, le Stabat et le jour de Pasques à pareille heure, le Vexilla devant le Crucifix. Le tout à la mémoire de la dicte deffunte, intention de son âme et des amis vivants que trespassez.
Passant, priez pour elle. »

On remarquera également :
un tableau représentant Ste Madeleine, du 19ème siècle,
un tableau : sous une Assomption, se trouve figuré un tombeau. Sur le devant du tombeau sont figurées des armoiries. De par et d’autre du tombeau, se tiennent les donateurs, Félix BOUCHER et Philiberte BRU,
une vierge à l’enfant en pierre polychrome, du XVIIème siècle : d’une main, l’enfant-Jésus tire le voile de sa mère, tandis que de l’autre, il lui caresse le cou.
une coquille St Jacques
un Christ en croix polychrome, du 16ème siècle.
En 1925, on signalait une Vierge et un St Jean au Calvaire, statues qui ont disparu.

Père Pascal Bégin.