Restauration — 12. Paroisse Saint-Jean-Baptiste de Joigny

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Restauration

Achèvement de la restauration de la grande fresque de l'église St André

N'hésitez pas à aller admirer le travail des restauratrices et des bénévoles venus de toute la France et au delà...


Un peu d'histoire : La restauration porte sur des décors XIX° du mur du chœur.


Les premières traces de l’église remontent au XIè siècle.
En 1080, le comte de Joigny fait venir des moines de la Charité-sur-Loire pour qu'ils créent un prieuré et développent ainsi l'économie du bourg. L'église Notre-Dame, située hors les murs du château, est incluse dans ce prieuré.
L'église Saint-André n'est autre que l'ancienne priorale romane Notre-Dame. Elle aurait changé de dédicace vers 1398 en raison d'une chapelle ou d'une confrérie Saint-André qui aurait servi pour l'office de la paroisse.


L'église actuelle comprend donc des éléments du XIe siècle (nef et mur sud), ce qui fait d'elle la doyenne des églises de Joigny.
Le chœur, réservé aux moines, a aujourd'hui disparu, tout comme le chevet. Au cours du XVIe siècle, de vastes transformations vont agrandir l'édifice : construction du bas-côté nord gothique et de sa chapelle «absidiale» à l'est - le mur nord étant remplacé par une rangée d'arcades ; travée supplémentaire vers l'ouest, fermée par une façade ; tour carrée avec portail Renaissance pour clore le nouveau bas-côté nord.


Le chœur de Saint-André est entouré, à droite, par un mur qui daterait de 1085 et qui serait celui de l'ancienne priorale, à gauche, par des arcades dressées au XVIe siècle après la destruction du mur nord (qui était au même endroit), et enfin par le mur du fond, lui aussi du XVIe siècle.
Le mur du chœur suit la forme de l’arc en plein cintre de la voûte. Il est constitué de trois niveaux de décors datant du XIXe siècle. Les parties inférieures et supérieures sont constituées de décors à l’huile sur enduit de plâtre. La partie centrale a été réalisée sur ce même type de décors. Elle est enrichie de deux statues de saints en plâtre polychromes et d’un « tableau » central à l’huile verni sur enduit de plâtre.


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