Messe du mercredi des Cendres - 17 février 2021 — 15. Paroisse de la Sainte-Trinité

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Messe du mercredi des Cendres - 17 février 2021

Accorde-nous, Seigneur, de savoir commencer saintement, par une journée de jeûne, notre entrainement au combat spirituel ; que nos privations nous rendent plus forts pour lutter contre l’esprit du mal. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec toi et le Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Mercredi des Cendres - 17 février 2021

Proposition de célébration à domicile

Dans le contexte de pandémie actuel, les paroisses organisent des célébrations communautaires en adaptant leurs horaires pour faciliter la participation du plus grand nombre possible de personnes. Nous savons néanmoins que, malgré tous les efforts, tous ne pourront participer. D’où la présente proposition, élaborée à la demande de l’Équipe d’Animation Paroissiale.

Au préalable, nous convenons d’un lieu favorable au recueillement et à la prière. Nous le préparons sobrement, en mettant en valeur la bible, entourée de quelques signes et symboles évoquant l’humilité et la pénitence : la croix du Christ, une branche morte, etc. Il est possible d’y adjoindre une lumière, signe d’espérance en la résurrection, et qui rappelle le baptême. Prévoir en outre un caillou par personne (geste proposé ci-dessous qui se substituera à l’imposition des cendres).

Les chants proposés sont à retrouver éventuellement sur le net.

Avant de commencer, chacun reçoit un caillou, symbole de la dureté du cœur.

 

Ouverture

Le temps commence par quelques minutes de silence, durant lesquelles chacun, gardant son caillou dans sa main, s’en remet au Seigneur dans le silence et l’intimité de son cœur, en méditant ainsi, par exemple : Seigneur, je t’offre ma vie telle qu’elle est aujourd’hui, avec ses hauts et ses bas, ses joies, ses lourdeurs, ses imperfections, ses péchés…

Puis, après avoir tracé sur soi le signe de croix, on lit ou on chante ensemble :

 

Pour quelle fête ? 
(texte et musique : M. Debaisieux – A 123)

1.- Pour quelle fête chantons-nous, dans ce monde qui fait la guerre ? Pour quelle fête ?
Regardez où vous avancez, tenant votre rose à la main :
La porte s’ouvre sur dehors, dans notre Église où Dieu est mort, si l’on se ferme à l’étranger !

R/ Qui changera en cœur de chair, mon cœur de pierre ? (bis)

2.- Vers quelle Pâque marchons-nous dans ce monde qui désespère ? Vers quelle Pâque ? 
Regardez où vous avancez tenant votre Christ à la main :
Le Livre garde son secret, dans notre Église où Dieu se tait, si l’on oublie de pardonner !

3.- A quelle noce accourons-nous dans ce monde, que rien n’éclaire ? À quelle noce ?  
Regardez où vous avancez Tenant votre lampe à la main :
Vos torches montrent une croix, dans notre Église où l’on a froid, Si l’on refuse d’y brûler !

 

Prière du missel
Accorde-nous, Seigneur, de savoir commencer saintement, par une journée de jeûne, notre entrainement au combat spirituel ; que nos privations nous rendent plus forts pour lutter contre l’esprit du mal. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec toi et le Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Temps de la parole
(lectures bibliques de la messe des Cendres)

Lecture du livre du prophète Joël 2, 12-18

Maintenant – oracle du Seigneur – revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. Qui sait ? Il pourrait revenir, il pourrait renoncer au châtiment, et laisser derrière lui sa bénédiction : alors, vous pourrez présenter offrandes et libations au Seigneur votre Dieu. Sonnez du cor dans Sion : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une fête solennelle, réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre ! Entre le portail et l’autel, les prêtres, serviteurs du Seigneur, iront pleurer et diront : « Pitié, Seigneur, pour ton peuple, n’expose pas ceux qui t’appartiennent à l’insulte et aux moqueries des païens ! Faudra-t-il qu’on dise : “Où donc est leur Dieu ?” » Et le Seigneur s’est ému en faveur de son pays, il a eu pitié de son peuple. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume 50 (51), 3-4, 5-6ab, 12-13, 14.17

R/ Pitié, Seigneur, car nous avons péché !

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
 

Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j’ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange. 

 

Évangile selon saint Matthieu 6, 1-6.16-18

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

Après la lecture de l’Évangile, chacun présente une ou deux intentions de prière au Seigneur.

Ensuite, on chante, lit ou écoute le chant suivant, en déposant, chacun à son tour, son caillou au pied de la croix :

 

En toi, j’ai mis ma confiance 
(texte : J.-M. Morin ; musique : C.-É. Hauguel – Communauté de l’Emmanuel – DEV 132)

En toi, j’ai mis ma confiance, ô Dieu très saint,
Toi seul es mon espérance et mon soutien.
C’est pourquoi je ne crains rien, j’ai foi en Toi, ô Dieu très saint. (bis)

Mon cœur, oui je te le donne, Seigneur Jésus,
À ton amour, j’abandonne toute ma vie.
C’est pourquoi je ne crains rien, j’ai foi en Toi, ô Dieu très saint. (bis)

Tu viens embraser mon âme, Esprit- d’amour,
Tu brilles comme une flamme, la nuit, le jour
C’est pourquoi je ne crains rien, j’ai foi en Toi, ô Dieu très saint. (bis)

 

Prière finale
Seigneur, ouvre nos vies à toute justice. Par la charité, la prière et le jeûne, donne-nous de témoigner, chaque jour davantage, de ton amour auprès de tous. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

On termine par le signe de la croix.

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