Edito d'octobre 2020 — 11. Paroisse du Christ-Roi

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Edito d'octobre 2020

Au coeur de l'automne où les jours et la lumière diminuent, l'Eglise célèbre le 1er novembre, la fête de tous les saints.


La Toussaint n'a pas son origine dans les textes bibliques. Elle a été instituée par l'Eglise pour répondre à différentes situations.
Le Culte des saints a commencé sur les tombes des martyrs, dans les catacombes de Rome et s'est développé tant en Orient qu'en Occident. Au VIIe siècle, le pape Boniface IV leur consacra une fête annuelle le 13 mai. Cette fête annuelle fut généralisée par Louis Le Pieux et la date du 1er novembre fut fixée avec l'idée de christianiser des fêtes rituelles païennes. C'est le pape Sixte IV au XVe siècle qui l'étendit à l'Eglise universelle.


Par saint, on entend un homme ou une femme qui a eu une vie exemplaire, où la parole de Dieu a été vécu au quotidien. Un saint n'est pas forcément « parfait ». il a simplement été reconnu, qu'il est resté fidèle à l'Evangile aussi bien dans ses paroles que dans ses actes.
L'Eglise nous invite à voir dans la sainteté un chemin pour tous, à la suite de Jésus, faire de notre vie, une vie sainte en accomplissant le mieux possible notre vocation de baptisés dans l'esprit des Béatitudes.
Chaque dimanche dans notre Credo, nous proclamons : « je crois à la communion des saints ! »
cela signifie la communion entre tous les membres de l'Eglise, visible et invisible, sur terre et dans le ciel, vivants et morts, saints ou non, dans le corps du Christ car l'Eglise est comparée à un corps dont la tête est le Christ......
il existe une solidarité entre les membres du corps du Christ. Ce qu'un membre fait de bien rejaillit aussi sur ceux qui lui sont liés. On peut dire que l'Eglise retrouve son unité, un seul corps au moment de l'Eucharistie.
Lorsque les fidèles communient au corps du Christ, ils deviennent eux-mêmes ce corps car, par l'Esprit Saint, ils sont en communion les uns avec les autres. Beaucoup d'entre nous, s'adressent aux saints, déjà entrés dans la gloire de dieu, pour leur demander un secours fraternel en se recommandant à leur intercession.


Dès les premiers temps du christianisme, la conviction s'est établie que les vivants ont à prier pour les morts.
Pendant le Haut Moyen âge, on célèbre l'office des morts à l'anniversaire du décès de la personne. En 998, saint Odilon, abbé de Cluny, demande aux monastères dépendants de son abbaye de célébrer un office, le lendemain de la Toussaint pour « la mémoire de tous ceux qui reposent dans le Christ ». Cet usage s'est répandu à toute l'Eglise et y demeure aujourd'hui.
Le 2 novembre, les chrétiens sont invités à participer à ce vaste mouvement de solidarité spirituelle. Les foules qui se pressent les 1er et 2 novembre dans les cimetières ne sont sans doute pas totalement étrangères au message d'espérance de l'Eglise.
Penser et prier pour ceux que nous avons aimés, fait partie de notre foi. Notre prière participe à les introduire auprès de Dieu, à hâter leur entrée dans la joie éternelle.


Conclusion :
La sainteté, c'est une question de bonheur, et il nous faut aujourd'hui, sauver le vrai bonheur.
Notre époque est peut-être en train d'oublier que le bonheur n'est pas d'avoir tout et tout de suite comme la publicité nous le promet. Le bonheur est d'aimer. Ce bonheur ne se vend pas. Il est une révélation, un don.
La sainteté, finalement c'est l'avenir de l' homme.