Les fêtes mariales dans le calendrier liturgique — Diocèse de Sens & Auxerre

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Les fêtes mariales dans le calendrier liturgique

L'année liturgique, pour les chrétiens, est structurée par les grandes fêtes religieuses qui reprennent des moments particuliers de la vie de Jésus, des fêtes de la Vierge Marie ou encore des fêtes de saints importants.

"Tu es la gloire de Jérusalem,
Tu es la joie d'Israël,
Tu es l'honneur de notre peuple".
Judith 15, 9

L'année liturgique, pour les chrétiens, est structurée par les grandes fêtes religieuses qui reprennent des moments particuliers de la vie de Jésus, des fêtes de la Vierge Marie ou encore des fêtes de saints importants.

Ainsi, elle propose aux chrétiens de revivre l'ensemble de l'histoire du Salut, d'accueillir Dieu dans leur vie et à rester tendus vers la venue du Royaume.

Elle déploie sur une année ce que nous affirmons à chaque messe : “Nous proclamons ta mort Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire.”

On parle peu de la Marie dans le Nouveau Testament. Cependant, si nous sommes attentifs, nous remarquons qu'elle n'est absente d'aucun des trois moments constitutifs du mystère chrétien : l'incarnation, le mystère pascal et la Pentecôte.

Elle fut présente à l'Incarnation puisque celle-ci s'est réalisée en elle. Elle fut présente dans le mystère pascal, parce qu'il est écrit que “près de la croix de Jésus se tenait Marie sa mère” (Jn 19, 25). Elle fut présente à la Pentecôte car il est dit que les apôtres “tous d'un même cœur étaient assidus à la prière, avec Marie mère de Jésus" (Ac 1, 14).

En suivant Marie dans chacune de ces trois étapes, nous trouvons une aide pour nous engager à la suite du Christ qui nous fera revivre tout son mystère.

Pourquoi Marie occupe-t-elle une place essentielle dans la liturgie ?

Dépassant le cadre dévotionnel, elle renvoie au mystère du Christ et de l'Église… Marie est modèle du culte qui consiste à faire de toute sa vie une offrande à Dieu”. Exhortation apostolique de Paul VI, le culte de Marie.

Vous remarquerez que toute l'année liturgique s'occupe d'Elle : trois solennités, deux fêtes, quatre mémoires obligatoires, quatre mémoires facultatives sans tenir compte des fêtes locales propres à chaque diocèse.

Les chrétiens n'ont jamais fini de parler de la Vierge Marie. D'ailleurs, il faut ajouter que depuis le 3 mars 2018, le pape François a ajouté comme mémoire obligatoire, le lundi de Pentecôte "Marie Mère de l'Église". Dans notre calendrier liturgique, les fêtes mariales sont joliment réparties selon les quatre saisons :

  • deux solennités en hiver : le 8 décembre (Immaculée Conception) et le 1er janvier (Sainte Marie mère de Dieu),
  • une fête au printemps : le 31 mai (la Visitation),
  • une solennité en été : le 15 août (l'Assomption).
  • une fête en automne : le 8 septembre (la Nativité de la Vierge Marie).

Finalement, le concile Vatican II, dans la constitution “Lumen Gentium” définit bien la place de Marie dans la liturgie : “Tout comme dans le ciel où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l'Église en son achèvement dans le siècle futur. De même sur cette terre, en attendant la venue du jour du Seigneur, elle brille déjà comme un signe d'espérance et de consolation devant le peuple de Dieu en pèlerinage.” (LG 68)

Le mois de mai est désormais tout proche, mois où les chrétiens expriment leur dévotion pour la Mère de Dieu. Prions-la, seul ou en famille ou mieux encore imitons-la !

Par Marie, c'est Dieu qui parle à l'Église et à chacun de nous. “Que tout se fasse selon Ta parole” !

père Thierry Debacker,
délégué diocésain à la pastorale Liturgique et Sacramentelle

article paru dans la revue diocésaine d'avril 2021