Élodie — 9. Paroisse Sainte-Alpais

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Élodie

Cette petite fille, vous la reconnaissez ? Il s’agit de Margot qui, chaque dimanche, assure le service de l’autel dans notre église Notre-Dame de l’Assomption et ailleurs parfois. Mais connaissez vous aussi sa maman, Élodie, qui depuis deux ans se prépare au baptême ?

Élodie fait partie des 13 catéchumènes qu’entoure une petite équipe afin de les accompagner dans leur démarche et que nous avons choisi de vous présenter.  

C’est bien volontiers qu’elle s’est prêtée à cette petite interview, prélude à d’autres qui suivront afin de mieux connaître ces personnes  qui, souvent discrètement, se sont insérées dans notre communauté sans que nous les connaissions vraiment.

Élodie, quel est le chemin qui vous a conduite à demander le baptême ?

J’ai toujours été croyante dans une famille non pratiquante où mon père ne faisait pas bon ménage du tout avec la religion. Petite, j’avais peut-être 5 ans, ma tante m’a emmenée en cachette dans une église à Triguières. J’ai trouvé cela si beau, ce que je ressentais était si fort et si apaisant, que j’ai voulu être bonne sœur. En totale opposition avec mes parents. Exit donc très vite l’idée de donner totalement ma vie à Dieu...

J’ai donc continué mon chemin mais je voulais absolument me marier à l’église. Celui qui est devenu mon mari étant baptisé, le prêtre qui nous a mariés ne considérait pas comme un obstacle le fait que je ne sois pas baptisée.

Plus tard, lorsqu’elle est allée en classe à l’École Saint-Louis Notre-Dame, Margot a commencé le catéchisme avec le Père Romain et a très vite voulu être baptisée, ce qui fut fait en 2019.

Le Père Romain avait souhaité que les enfants demandant le baptême puissent être servants d’autel, aussi Margot a commencé à assurer ce service en 2018.

C’est son baptême qui a été le déclencheur de ma propre demande de baptême : ma fille m’a entraînée dans son sillage  et a été à l’origine de mon « retour au bercail » !

Je souhaitais un baptême par immersion et tout se mettait en place, pour moi ainsi que pour d’autres catéchumènes, jusqu’à ce que le premier confinement vienne mettre un arrêt brutal à ce projet qui a dû être reporté.

Comment êtes-vous entourée dans cette démarche où cette épidémie vous oblige à la patience ?

Bien sûr je suis accompagnée par l’équipe qui s’occupe des catéchumènes mais j’ai trouvé, ou plutôt retrouvé,…. Amélie. Nous avons découvert que nous nous connaissions depuis l’âge d’environ 7 ans ! Qui aurais-je pu choisir d’autre pour être ma future marraine et tous les dimanches vous pouvez me voir assise à ses côtés.

Je suis très impatiente d’être baptisée et j’espère vivement que cela pourra avoir lieu dans la nuit de Pâques tandis que Margot fera sa communion le lendemain. Enfin me sentir faire partie « totalement » de la communauté….

Quelles sont les conséquences de votre démarche ?

J’essaie de m’impliquer davantage dans la paroisse, peut-être dans le baptême des petits enfants...ou ailleurs !

Le mot « apaisement » revient souvent dans la bouche d’Élodie quand elle évoque sa démarche : comme lors de sa première visite, enfant, dans une église, sa relation à Dieu et Sa présence l’apaisent.

Son visage est radieux, tout comme celui de Margot. Élodie est discrète et n’aime pas être « sous les feux de la rampe ». Pourtant, maintenant que nous la connaissons un peu mieux, sachons l’accueillir avec la chaleur d’une famille heureuse de s’agrandir !

Françoise