Dimanche 26 avril 2020 - Célébration de la Parole — 15. Paroisse de la Sainte-Trinité

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Dimanche 26 avril 2020 - Célébration de la Parole

Implorons le Seigneur miséricordieux, qu’il nous donne la force de témoigner de sa Bonne nouvelle.
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    Le 26/04/2020 de 11:00 à 12:00

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Troisième dimanche de Pâques, 26 avril 2020
Proposition pour un temps de célébration à la maison

Cette proposition, inspirée de la messe du troisième dimanche de Pâques, s’adresse à toutes celles et tous ceux qui sont tenus de rester à domicile ou dans un autre lieu, seuls ou en famille.

P. Hugues Guinot,
Curé

Avant de commencer : nous disposons, là où nous allons prier, la Bible ou l’Évangile, une croix, une bougie, une fleur...

Ouverture et préparation pénitentielle

Nous nous signons en disant : « Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen. »

Implorons le Seigneur miséricordieux, qu’il nous donne la force de témoigner de sa Bonne nouvelle.

Seigneur Dieu, toi dont l’Esprit a donné aux apôtres de parler en ton nom, accorde-nous ton pardon.

Silence

Seigneur Dieu, toi dont l’Esprit a donné aux apôtres de reconnaître ton Fils, montre-nous ta miséricorde.

Silence

Que Dieu notre Père nous accueille dans son amour et nous aide à grandir dans la foi.

Nous disons ou chantons : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux… »

 

Prière d’ouverture

Garde ton peuple, Seigneur, dans la joie de Pâques. Sur nos chemins d’Emmaüs, donne-nous de reconnaître ton Fils ressuscité, le Christ, qui règne avec toi et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Liturgie de la Parole (lecture du troisième dimanche de Pâques)

(Selon les personnes et les circonstances, on peut ne prendre qu’une partie des lectures)

 

Première lecture

Lecture du livre des Actes des Apôtres (2, 14.22b-33)

Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration : « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles. Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes. Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies. Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir. En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable. C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance : tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption. Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence. Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous. Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui. Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption. Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l'a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (15 (16), 1-2a.5, 7-8, 9-10, 11)

R/ Tu m’apprends, Seigneur, le chemin de la vie.

Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.
J´ai dit au Seigneur : "Tu es mon Dieu!"
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort. »

Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m’avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices ! 
 

Deuxième lecture

Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtre (1 P 1, 17-21)

Bien-aimés, si vous invoquez comme Père celui qui juge impartialement chacun selon son œuvre, vivez donc dans la crainte de Dieu, pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers. Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ; mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ. Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance et il l’a manifesté à la fin des temps à cause de vous. C’est bien par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et qui lui a donné la gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu. – Parole du Seigneur. 

Acclamation. Alléluia ! Alléluia ! Seigneur Jésus, ouvre-nous les Écritures ! Que notre cœur devienne brûlant tandis que tu nous parles. Alléluia !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (24, 13-35)

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. – Acclamons la Parole de Dieu. 

On peut lire l’homélie du P. Hugues proposée en ligne sur le site internet de la paroisse, ou encore partager sur les lectures.

Introduction au Credo
Il y a trois « credo » dans les lectures bibliques de ce dimanche :
- Dans les Actes des Apôtres : « Jésus le Nazaréen […] vous l’avez supprimé […] mais Dieu l’a ressuscité […] » ;
- Dans la première lettre de Pierre : « Le Christ […], Dieu l’avait désigné d’avance […]. C’est bien par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts et qui lui a donné la gloire […] » ;
- Dans l’évangile de Luc : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre ».
Dans la fidélité au témoignage des apôtres, redisons la foi de toute l’Église : « Je crois en Dieu… »

Prière universelle (à personnaliser éventuellement)

- Seigneur, nous te confions les personnes isolées et celles que nous ne pouvons pas visiter actuellement (maisons de retraites, établissements divers, …). Nous te confions les personnes qui se dévouent à leur service.

- Seigneur, nous te confions celles et ceux qui n’ont pas pu, en ce printemps, prendre de vacances ou un temps de repos raisonnable, en particulier les scolaires et les étudiants.

- Seigneur, nous te confions les communautés religieuses qui, toujours à l’écoute de ta Parole, consacrent leur vie à la prière.

- Seigneur, nous te confions ton Église : donne-lui de fréquenter assidument ta Parole et de demeurer fidèle à la foi de son baptême.

Ensemble, unis dans le même Esprit, l’Esprit du Ressuscité, nous redisons la prière reçue du Sauveur : « Notre Père […] »

 

Prière finale

Ta Parole, Seigneur, nous a redonné des forces. Qu’elle nous aide à progresser dans la foi sur les chemins de la vie. Par Jésus, le Christ, notre compagnon de route et notre frère, pour les siècles des siècles.

Nous pouvons les uns aux autres nous souhaitez la paix du Christ.

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