Compte-rendu de l'assemblée paroissiale — 2. Paroisse Saint-Pierre en Champagne Sénonaise

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Compte-rendu de l'assemblée paroissiale

Cette année encore l’assemblée paroissiale n’a pas rassemblé un très grand nombre de personnes. Il est vrai que la date n’est pas très favorable aux réunions tant les travaux agricoles et les longues soirées incitent davantage à participer aux travaux des champs ou du jardinage.

Rassemblés autour de Frédéric Canler, notre diacre coopérateur, nous avons pu faire le bilan des activités de l’année passée et des mois à venir et être informés de l’état de nos finances. Sans aucun doute, on peut dire que l’annonce de la Foi est vivace dans la paroisse. Le nombre des enfants participant au catéchisme est en croissance, sans doute grâce à la flexibilité de la nouvelle organisation. Des jeunes adultes ont été baptisés cette année encore et ont été confirmés le lundi de Pentecôte avec tous les adultes ayant fait cette démarche dans le diocèse. Nous avons également célébré le baptême d’enfants plus ou moins grands et dix-sept filles et garçons ont communié pour la première fois. Seule une jeune fille a professé sa foi solennellement mais ils seront sans doute nombreux à le faire l’année prochaine. L’équipe d’aumônerie doit être relancée. Les rares couples désirant se marier religieusement sur notre paroisse ont participé à l’accompagnement proposé par la paroisse St Louis (Pont-sur-Yonne) où ils ont retrouvé Frédéric. Les équipes Obsèques ont pu bénéficier de deux formations proposées à Soucy par le diocèse.

Un effort semble à faire pour rendre nos célébrations plus priantes et plus joyeuses pour toutes et tous. Une rencontre des équipes préparant les célébrations devrait nous aider à nous ouvrir davantage à de nouveaux paroissiens. C’est également l’objectif des célébrations organisées au mois de juillet dans nos chapelles.

En ce qui concerne la solidarité, la fraternité et le vivre ensemble, la paroisse organise régulièrement des collectes au bénéfice des Restaurants du cœur ou de l’épicerie solidaire du Plessis-du-Mée. Nous nous sommes réunis à plusieurs reprises dans cette année scolaire. Nos hôtes ukrainiens nous avaient organisé une petite fête au cours de laquelle nous avons pu apprécier leurs progrès en Français quand ils ont chanté une chanson que Béatrice leur avait apprise. Nous avons également partagé une galette des rois. Au cours d’une assemblée paroissiale extraordinaire, il a été débattu de la maison paroissiale de Sergines et la décision de la mettre en vente a été prise sous condition de trouver un lieu plus adapté pour la remplacer.

Les travaux d’amélioration de la maison paroissiale de Thorigny-sur-Oreuse a mobilisé un petit nombre de paroissiens. Ils ont pu être effectués grâce aux dons de généreux paroissiens et aux efforts financiers des entreprises sollicitées.

Enfin, François Cormerois, le trésorier de la paroisse a présenté les comptes de l’année 2022. Le déficit est moins important que l’année précédente mais il persiste d’année en année. Malgré les efforts pour diminuer les charges, nous ne parvenons pas à endiguer la baisse des revenus liée à celle de la pratique religieuse.

 

LA PAROISSE, UNE FAMILLE

En préambule à l’assemblée paroissiale, Frédéric Canler, notre diacre nous a partagé un paragraphe d’Amoris Lætitia, une exhortation apostolique* du pape François. Datée du 19 mars 2016, elle porte sur l’amour dans la famille et fait suite aux synodes sur la famille qui se sont tenus en 2014 et en 2015. Frédéric nous a invité à envisager un parallèle entre paroisse et famille.

« 57. Je rends grâce à Dieu du fait que beaucoup de familles, qui sont loin de se considérer comme parfaites, vivent dans l’amour, réalisent leur vocation et vont de l’avant, même si elles tombent souvent en chemin. Un stéréotype de la famille idéale ne résulte pas des réflexions synodales, mais il s’en dégage un collage qui interpelle, constitué de nombreuses réalités différentes, remplies de joies, de drames, et de rêves. Les réalités qui nous préoccupent sont des défis. Ne tombons pas dans le piège de nous épuiser en lamentations auto-défensives, au lieu de réveiller une créativité missionnaire. Dans toutes les situations « l’Église ressent la nécessité de dire une parole de vérité et d’espérance [...]. Les grandes valeurs du mariage et de la famille chrétienne correspondent à la recherche qui traverse l’existence humaine ». Si nous voyons beaucoup de difficultés, elles sont – comme l’ont dit les Évêques de Colombie – un appel à « libérer en nous les énergies de l’espérance, en les traduisant en rêves prophétiques, en actions qui transforment et en imagination de la charité ».

 

* texte présentant les conclusions du pape à une réflexion collective