Edito de juillet-août 2021
Un deuxième été consécutif avec le Covid-19 est une grande épreuve. Évidemment que cet été s’annonce différent de celui de l’année passée vu la diminution du nombre de malades et de nouvelles contaminations. Mais tant que le virus est toujours présent, il faut prendre garde la situation pouvant empirer d’un moment à l’autre. Passons nos vacances sereinement pour ne pas s’exposer ou exposer les autres à ce mal qui fait trembler le monde et qui n’est pas sans autres dangers qui provoquent aussi de lourds dégâts planétaires. Passons nos vacances sereinement pour ne pas s’exposer ou exposer les autres à ce mal qui fait trembler le monde et qui n’est pas sans autres dangers qui provoquent aussi de lourds dégâts planétaires.
Pendant cette période estivale nous assistons à un grand mouvement de la population. Des familles se rencontrent ; les jeunes sont en vacances scolaires et pour casser la routine, ils se déplacent souvent accompagnés de leurs parents vers des milieux où ils peuvent prendre du repos. Les célébrations dominicales bénéficient de nouveaux participants qui passent pour admirer l’architecture de nos temples, leurs images ou pour participer aux différentes célébrations. Dans la mesure du possible, il faut accueillir ces visiteurs, les faire participer, car ils sont chez eux. Un chrétien n’est pas un étranger, là où il trouve des croyants, il est chez lui. Il peut les enrichir par son expérience et ses charismes.
En nous accueillant ainsi mutuellement, souvenons-nous des paroles prononcées par le pape François dans la catéchèse du 25 juin 2014 sur l’appartenance à l’Église: «Personne ne devient chrétien tout seul. On ne fait pas des chrétiens dans un laboratoire. Le chrétien fait partie d’un peuple qui vient de loin, qui s’appelle l’Église et cette Église fait de lui un chrétien, le jour de son baptême, et ensuite tout au long de la catéchèse (…) telle est une grande famille dans laquelle on apprend à vivre en disciples du Seigneur Jésus.» Le pape rappelle que cette fraternité chrétienne doit apparaître aussi dans notre prière qui n’exclut personne. Il a mis en garde contre «la tentation dangereuse d’avoir un rapport personnel, direct, immédiat avec Jésus-Christ en dehors de la communion et de la médiation de l’Église, la tentation de faire sans les autres, sans l’Église, de se sauver tout seuls.»
Le mois de juillet est dédié au Sang le plus précieux de Notre Seigneur, le vrai salut du monde, symbole du sacrifice consenti par Jésus pour purifier l’humanité de tous les péchés. Le premier dimanche du mois est consacré solennellement au Précieux Sang de Notre Seigneur, qui doit être honoré par la repentance, la tempérance, la modération dans les passions, pour montrer que nous sommes dignes du sacrifice de Jésus et de l’immense puissance salvatrice de Son Sang. Cette fête, en quelque sorte est le couronnement du mois de juin, celui du Saint Cœur de Jésus qui vient de s’achever.
Quant au mois d’Août, dans l’Église, il est consacré à Dieu Père, à qui une fête n’est pas dédiée pendant l’année liturgique. C’est par l’intermédiaire de la sainte Maria Eugenia Elisabetta Ravasio (1907-1990) que le Père a demandé l’institution d’une fête en son honneur. En ce mois, nous devrions nous tourner vers Dieu le Père en renouvelant notre volonté de nous confier complètement à Lui, en nous consacrant à sa volonté et en invoquant la Grâce pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons.
Père CANISIUS NIYONSABA Curé de la Paroisse sainte Reine Auxerre Val de Baulche