Edito de mars 2022

Ce n’est pas peut-être par hasard que mars est dédié à saint Joseph, protecteur et gardien de l’enfant Jésus et de Marie, sa mère. Joseph est un personnage important dans l’Église et dans sa fondation. Mis à part cette signification originelle de ce mois, Mars de cette année nous introduit dans le temps fort de la préparation de Pâques, la fête de la résurrection du Seigneur ou de la victoire sur la mort.
            Le Carême est un temps de pénitence, un temps de jeûne et d’un effort particulier pour vivre la communion avec Dieu et avec notre prochain. Mais c’est la charité qui prime pendant ce temps, sans la charité notre effort ne va nulle part. Sans l’amour, notre vie spirituelle n’a plus de sens et notre engagement est vide. C’est l’amour qui est au fond de notre mission ecclésiale, c’est par amour qu’un fidèle s’engage en catéchèse, qu’il participe dans la liturgie, dans la gouvernance de la communauté, dans la chorale et dans les différentes équipes paroissiales. C’est par amour qu’actuellement à travers le monde, tous les baptisés sont en Synode pour voir ensemble comment vivre jour après jour nos promesses baptismales afin de témoigner de notre union au Christ en nous complétant mutuellement chacun dans sa vocation et son charisme. L’équipe synodale de notre paroisse remercie tous et chacun pour sa contribution dans la sensibilisation et l’exécution du Synode déjà en cours dans nos zones pastorales.  
            Le Carême et le Synode sont des événements à notre disposition pour vivre notre vie chrétienne au milieu des autres. Ne ratons pas cette occasion de nous sanctifier, chaque moment est une opportunité qui nous est offerte pour témoigner qui nous sommes, enfants de Dieu et Corps du Christ. Ce sont donc des moments de nous rapprocher de Dieu et des autres. L’un peut servir l’autre. Grâce à l’effort et à l’austérité du Carême, Dieu nous transforme afin d’accueillir l’autre, de l’écouter pour cheminer ensemble. Dans cette fraternité renouvelée nous sortons des ténèbres de l’indifférence et de l’égoïsme vers la lumière et Dieu nous bénit. Le Carême est donc le chemin que nous parcourons ensemble comme une famille vers la lumière sans déclin du Christ mort et ressuscité pour sauver notre humanité.
            En conclusion, j’exhorte chacun à voir de l’avant, soutenu par le concours des autres afin de découvrir la joie de vivre malgré les obscurités de la vie que seul le Christ nous a promis de vaincre par sa lumière. Ce mois de mars, ensemble avec le Saint-Père, prions pour que, face aux nouveaux défis de la bioéthique, les chrétiens promeuvent toujours la défense de la vie par la prière et l’engagement social.  Que saint Joseph protège notre Église Universelle, dont il est le saint patron. 

Père Canisius NIYONSABA