Edito de novembre 2018 — 18. Paroisse Sainte-Reine - Auxerre Val de Baulche

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Edito de novembre 2018

Traditionnellement le mois de novembre est le mois que les fidèles catholiques dédient à la mémoire des défunts

  Nous prions pour des défunts que nous connaissons (parents, progénitures, amis, voisins, bienfaiteurs, etc…) et ceux que nous ne connaissons pas comme des étrangers, défunts lointains, des militaires tombés pendant les moments de guerres, etc. Ici en France, c’est le 11 novembre que l’on commémore l’armistice ou la fin de la première guerre mondiale. Prions pour tous ceux qui meurent à cause des conflits sans oublier les morts des catastrophes climatiques surtout ceux du mois d’octobre en France et en Espagne.

                Pourtant, le mois de novembre s’ouvre avec la solennité de la Toussaint célébrée le premier jour, c’est-à-dire la veille de la commémoration des défunts. Ces deux événements font de ce mois non seulement celui des défunts mais aussi celui des saints et de la vie. Ne réduisons jamais ce mois à celui des défunts. Nous célébrons aussi la vie parce que la mort pour un croyant, n’est pas la fin d’une vie mais l’inauguration ou la naissance d’une autre vie qui commence avec notre Baptême et notre Foi en Jésus mort et ressuscité. Dans l’Église, nous célébrons la mort et la naissance des martyrs dans la gloire de Dieu.

                C’est vrai, nous commémorons avec tristesse la journée des prières pour les morts. Il est difficile de garder sec nos yeux chaque fois que nous pensons à ceux qui nous sont très chers et qui nous ont quittés. Leur mort nous rappelle des moments heureux que nous avons passés ensemble et la nostalgie de tout cela nous donne de la peine. Pensons aussi que la mort a été la délivrance des souffrances qu’ils ont endurées pour certains d’entre eux pendant leur séjour terrestre. Avec la foi en Jésus, croyons que les portes du paradis leur ont été ouvertes. Comme nous le disons dans la prière de préface des défunts « Car pour tous ceux qui croient en toi, Seigneur, la vie n’est pas détruite, elle est transformée et lorsque prend fin leur séjour sur la terre, ils ont déjà une demeure éternelle dans les cieux ».

                Que la foi en Dieu nous console toujours en nous rappelant qu’au-delà des tombeaux, il y a une autre vie meilleure.

Père CANISIUS NIYONSABA       -Curé de la Paroisse Sainte Reine A V de B.-