L'EPIPHANIE

Éditorial

 L’évangile de Matthieu, au chapitre II, raconte que des mages, venus d’Orient, se rendent à Bethléem pour visiter Jésus qui vient de naître. C’est ce que nous fêtons le jour de l’Épiphanie, c’est-à-dire le jour de la manifestation de Dieu au monde.

 Traditionnellement, les mages sont représentés de telle sorte qu’ils évoquent l’ensemble des populations de la terre. L’Épiphanie, précédée de la journée de la paix – le jour de l’an –, dit l’universalité de l’amour de Dieu. C’est une invitation à toujours ouvrir nos esprits et nos cœurs à la mission de l’Église, à l’audace non seulement de parler de notre foi, mais aussi, à l’instar des mages, de nous rendre aux confins de nos cercles habituels à la rencontre du Christ, qui nous précède.

 Le témoignage de la foi, avant d’être celui que nous donnons nous-mêmes, c’est celui qui nous est donné par des femmes et des hommes qui, même s’ils ne connaissent pas bien la religion, se mettent humblement au service des autres, comme Jésus dans l’Évangile. Dans le service du frère, des gens croyants, incroyants, indécis, rayonnent de l’amour de Dieu, qu’on ne peut jamais enfermer dans des catégories.

Bonne et heureuse nouvelle année à toutes et tous, dans la paix et la joie !

P. Hugues Guinot, curé