L'art floral en liturgie

Malgré les contraintes sanitaires, c'est une session de formation qui a été maintenue et a rassemblé une trentaine de personnes, autour de Marie Odile LALO responsable nationale de L'art floral en liturgie, secondée par Rosewitha.
Une après midi dense et heureuse, en ce mois d'Octobre où la Création se revêt de couleurs flamboyantes.... Une session pour que la nature chante la gloire de Dieu en nos assemblées chrétiennes et dans nos églises.

Reportée deux fois et déplacée de Mars à Juin puis Octobre, à une époque différente donc, l'automne pultôt que le printemps puis l'été, la session d'art floral en liturgie a enfin pu être proposée pour la joie et le bonheur de tous.

Une trentaine de personnes, venue du Tonnerrois plus particulièrement, mais aussi de l'Avallonnais et du Chablisien, se sont retrouvées à la salle Paulin, à Tonnerre. En bons élèves, tous étaient venus équipés du matériel demandé (toile cirée, pots et récipients en tout genre, sécateurs et couteaux... et feuillages ou fleurs)

L'après midi commençait par un temps de prière; c'est d'ailleurs toujours ainsi qu'il faut commencer lorsqu'on veut fleurir une église ou un lieu de prière...

Dans la nature, l'homme vient prendre sa place, après bien des éléments naturels, avec une mission: faire chanter la Création à la gloire de son Créateur.
Télécharger le temps de prière

Puis après une réfléxion spirituelle sur cet art floral en liturgie, ses fondements théologiques et son rôle dans l'action liturgique, venait le temps de l'expérimentation, avec des enseignements techniques et une mise en application.
Télécharger l'intervention

Martine, au nom de l'EAP de la paroise St Robert présentait Marie Odile et Rosewitha, venues de Région parisienne et de Normandie, pour cette session.

Une première démonstration permettait d'aborder la technique du bouquet droit.
Explication - schéma - démonstration

Accompagné de quelques conseils: comme de couper les branchages dans un sceau d'eau, pour éviter "l'embolie" des plantes...
Tous pouvaient se lancer... avec ce qu'ils avaient apporté, non sans les derniers conseils des animatrices... qui passaient vers l'un ou l'autre...

Une deuxième intervention introduisait à l'art de l'ikebana. C'est Rosewitha qui le fit découvrir: l'histoire de cet art, son dépouillement... Certains découvraient l'usage des "pinholder" (sorte de griffe) et de la cire de fleuriste... pour faire tenir la mousse sur le fond du vase ou du contenant de la composition.

Là encore, chacun se lançait dans une composition que nul n'avait jamais imaginé... Le jardin paroissial devint une ressource, pour correspondre au mieux à cette technique particulière... dans la recherche de branchages adaptés.