Cycle sur le Bien Commun-J'étais un étranger — 24. Paroisses du Tonnerrois

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Cycle sur le Bien Commun-J'étais un étranger

Après plusieurs rencontres à travers le Diocèse, sur des points qui engagent la notion de «Bien commun »…
 les styles de vie (« moins de bien, plus de liens »)
 les questions d’écologie (« prendre soin de notre maison commune »)
 la famille (« société cherche famille »)
… et d’autres à venir…

nous nous arrêtons sur la question des migrants (« j’étais un étranger »)

 

    

Mais d’abord rappelons-nous cette notion du « Bien commun »

On pourrait traduire cette expression en disant que c’est le bien du « nous-tous » : le bien commun des personnes, saisies à la fois personnellement et ensemble, socialement.
Autrement dit, le bien de la communion des personnes.
Il n’est pas l’intérêt général (qui pourrait entrer en conflit avec l’intérêt personnel)
Mais c’est l’ensemble des conditions sociales permettant à la personne d’atteindre mieux et plus facilement son plein épanouissement. Ce bien articule donc « personne » et « société »…
Ces conditions recouvrent de nombreux domaines : l’eau, l’alimentation, le logement, le travail, l’éducation, l’environnement, les transports, les soins, la culture, la religion…
De plus en plus, l’Eglise y ajoute l’adjectif « universel », car les biens de cette terre ont une destination universelle :
Dieu a donné la terre à tous… et ces biens doivent équitablement affluer entre les mains de tous, selon des règles de justice, autant que de charité.

Olivier ARTUS nous rappelait, en Déc, que cette idée de « Bien commun » naît du sentiment d’un don de Dieu, d’une nécessaire loi pour vivre ce don de Dieu, à travers les tentations ou malgré les refus possibles. Il ouvrait cette perspective d’un dialogue possible avec nos sociétés contemporaines…., d’une bonne nouvelle à apporter par l’Eglise, sur divers points où le « Bien commun » est en jeu.

une prière :
Seigneur, donne-moi des yeux
pour Te voir dénudé et affamé;
des oreilles pour t'écouter criant et suppliant.
Donne-moi des mains
pour Te soigner malade et emprisonné.
Donne-moi un coeur ouvert
pour T'accueillir étranger et sans toit
dans la maison de la fraternité,
à la table du partage.
Donne-moi l'intelligence
pour construire des ponts,
un coeur pour briser les frontières
l'audace pour les dénoncer.
Donne-moi la force pour la marche,
l'appui dans les tribulations,
l'intrépidité dans la prophétie.
Donne-moi le courage
de raccourcir les distances,
globaliser les solidarités,
rallumer les rêves,
planter des fleurs et des sourires
d'un avenir d'espoir.

questions en 6x6            (5 questions, pour 6 personnes, en 6 minutes par points)
qu’est-ce que j’entends autour de moi sur les migrants ?
(chacun peut dire une réflexion, quel que soit ce qu’il en pense)

pour quelles raisons (réelles ou subjectives) l’accueil des migrants poserait-il problème ?

en quoi et à quelles conditions – positives et négatives – cette réalité des migrants est-elle source de richesses ?

mon opinion  sur l’attitude à adopter envers les migrants et des demandeurs d’asile

d’après moi, quels éléments bibliques ou théologiques éclairent une attitude à avoir vis-à-vis des migrants ?

Un dernier regard sur des éléments de foi qui éclairent notre attitude et nos actions vis à vis des étrangers
doc à télécharger

Quelques textes ou prières phares à télécharger
lettre à Diognète
Prière: l'homme qui te ressemble
Texte de réflexion: Ton Christ est Juif...