Mémoire de Marguerite de Bourgogne et sacrement des malades

Depuis le printemps, notre société est soumise au dérèglement des modes de vie et des relations sociales.
La vie de nos communautés chrétiennes n'y échappe pas. Rassemblements, messes domininicales, baptêmes et mariages, caté, réunions conviviales, groupes de travail...ont souvent été suspendus ou différés, allégés ou disparus.

C'était la rentrée, tout aussi incertaine et empreinte de l'incertitude des jours à venir.
La Mémoire de Marguerite de Bourgogne nous a pourtant réunis ce dimanche 06 Septembre à 10H30 en l'hötel-Dieu.
Certes, la distanciation sociale obligea à disperser les chaises dans l'immense nef de l'hötel Dieu. Mais il y avait la place.
C'était chose faite dès le samedi soir... par un groupe d'une quinzaine de personnes. 

Mme Labart, directrice de l'hôpital nous recvait, après avoir vérifier les autorisations aurpès des services de l'Etat; et Mr Cédric CLECH, nouveau maire de Tonnerre nous honorait de sa présence.
Mais c'est surtout autour des personnes malades ou de santé fragilisée qui nous rassemblaient. En effet, comme un signe de contradiction et un défi, la communauté avait choisi de célébrer l'onction des malades pour ceux des nôtres qui en avaient besoin et que les derniers mois ont pu isoler et éprouver.

La messe commencaît: "C'est Jésus qui nous rassemble..." chantait l'assemblée... car sous les traits du malade, c'est Jésus qui est là!

Nous demandions pardon de nos manques de tendresse, ces dernières semaines, nous demandions à Dieu de savoir le reconnaître, nous lui demandions que l'Esprit de tendresse et d'amour nous soit donné.
L'Evangile invitait à faire corps, à travers les confilts et dans la volonté de vivre ensemble.

L'accomplissement de la Loi, c'est l'amour... et cet amour d'abord pour ceux qui en ont le plus besoin.

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Vint donc  l'onction des malades par les Pères BEGIN et BANA... avec toutes les précautions d'usage mais non sans tendresse pour chacun et émotion de tous. L'assemblée reprenait les paroles de Jésus: "Venez à moi vous tous qui peinez , je vous soulagerai...", encourageant ou confirmant ceux qui reçurent l'onction. 

La messe pouvait continuer avec les intentions de prière selon ce que Jésus a dit:
     "là où on s'accorde à 2 ou 3, sur terre, je suis là au milieu d'eux"

Pour les malades
Pour ceux qui sont en attentes de quelque chose qui a été reporté à cause des événements
Pour une société qui fait preuve de solidarité etd e tendresse, dans cette pandémie
Pour nos communautés

L'eucharistie est un autre sacrement des malades.

Après la communion et la prière finale, des membres du Service Evangélique des malades, s'approchaient et recevaient la custode pour porter la communion à ceux des nôtres absents de corps mais également présents à cette célébration.

Nous pouvions partir "ouvrir des portes d'espérance...."

...forts de l'intercession de Marguerite de Bourgogne...